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Actualités - INTERVIEWS

Zoghbi dénonce, une fois de plus les ingérences des politiciens

Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban reconnue par l’État M. Ghanim Zoghbi, a appelé «les hommes politiques et certaines fractions du pouvoir à cesser leurs ingérences dans les affaires syndicales». Tout en affirmant être favorable au dialogue avec le gouvernement pour réaliser les revendications du mouvement syndical, M. Zoghbi n’a pas exclu le recours à la grève et aux manifestations. «Nous sommes en faveur du dialogue avec les autorités et le patronat pour réaliser les doléances des travailleurs, a-t-il dit. Cependant, le gouvernement doit s’apprêter à la confrontation. Nous allons organiser des sit-in dans différentes régions du pays et nous aurons recours à la grève et aux manifestations si les autorités persistent à ignorer nos revendications légitimes». M. Zoghbi a tenu ces propos lors d’une interview accordée à «Radio Orient». Il a rappelé que les principales revendications de la CGTL s’articulent autour d’une augmentation du salaire minimum et de la majoration des salaires en général. Il a accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses relatives notamment aux indemnités familiales et d’avoir en revanche levé de nouveaux impôts qui «grèvent le budget de tous les travailleurs». Selon lui, la nouvelle taxe de 2% que le gouvernement projette d’imposer va se traduire par une augmentation des prix dans une proportion allant de 7 à 10%. Il a indiqué qu’en réalité, la centrale syndicale ne réclame pas une augmentation des salaires mais une récupération du pouvoir d’achat perdu ces dernières années. Affirmant que la CGTL avait parcouru beaucoup de chemin sur la voie de sa réunification, M. Zoghbi a dénoncé l’ingérence des politiciens dans les affaires syndicales. «Sur les 28 fédérations membres de la centrale, il n’en reste que deux ou trois à l’extérieur, a-t-il dit. Il ne fait pas de doute qu’il y a des ingérences de la part d’hommes politiques et de certaines fractions du pouvoir, ce qui se répercute négativement sur notre unité. Il faut que les interventions cessent».
Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban reconnue par l’État M. Ghanim Zoghbi, a appelé «les hommes politiques et certaines fractions du pouvoir à cesser leurs ingérences dans les affaires syndicales». Tout en affirmant être favorable au dialogue avec le gouvernement pour réaliser les revendications du mouvement syndical, M. Zoghbi n’a pas...