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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Syndicats - Le président de la CGTL revient à la charge Abou Rizk : les coupables d'abus doivent être poursuivis

Le président de la Confédération générale des travailleurs, M. Élias Abou Rizk, refuse catégoriquement de tourner la page et souligne la nécessité d’exiger des comptes de tous ceux qui se sont rendus coupables d’abus ou d’infractions. Il avait déjà fait part de son attitude lundi dernier après avoir évoqué le dossier de Télé-Liban avec le ministre de l’Information, Anouar el-Khalil. Il l’a confirmée hier au terme d’un entretien avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. À sa sortie de Bkerké, M. Abou Rizk a notamment déclaré : «J’ai informé sa béatitude de la crise économique dont pâtit le peuple libanais. Cette situation est le résultat des politiques erronées adoptées par les gouvernements précédents. Ceux-là ont plongé le pays dans les dettes et sont donc responsables de la crise dans laquelle il se débat aujourd’hui», a-t-il ajouté. Le chef de la centrale syndicale a insisté dans ce cadre sur la nécessité de réclamer des comptes à tous ceux qui ont pillé les deniers publics, «loin de tout esprit vindicatif», a-t-il précisé. Et de renchérir : «On n’a pas le droit de faire comme si de rien n’était. J’ai informé le patriarche du gaspillage dont Télé-Liban est victime depuis 1991. Cette gabegie est la conséquence des adjudications qui ont eu lieu durant toute cette période et qui rendent problématique le paiement des salaires», a affirmé M. Abou Rizk avant d’ajouter : «Télé-Liban n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres du gaspillage et des infractions à la loi qui ont été commises dans plus d’une institution. De là, la CGTL insiste sur la nécessité de déclencher des poursuites judiciaires contre les coupables d’abus», a conclu le président du syndicat des travailleurs. D’autre part, prié de commenter la proposition du président de la République Émile Lahoud concernant une baisse des impôts indirects et une augmentation des impôts directs, M. Abou Rizk a déclaré : «Les pays développés à économie de marché recourent essentiellement aux impôts directs et ascendants en particulier. Nous appuyons la proposition du chef de l’État car la politique fiscale qui est toujours en vigueur est injuste», a-t-il affirmé.
Le président de la Confédération générale des travailleurs, M. Élias Abou Rizk, refuse catégoriquement de tourner la page et souligne la nécessité d’exiger des comptes de tous ceux qui se sont rendus coupables d’abus ou d’infractions. Il avait déjà fait part de son attitude lundi dernier après avoir évoqué le dossier de Télé-Liban avec le ministre de...