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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban sud - Les miliciens sudistes renforcent leurs positions à Roum Redéploiement de l'ALS : scepticisme officiel (photo)

Les milieux officiels libanais ont accueilli avec une extrême prudence, doublée de scepticisme, le redéploiement partiel effectué lundi par l’Armée du Liban-Sud dans le secteur de Kfarfalous. Les miliciens de l’ALS ont évacué, rappelle-t-on, les positions de Annan et de Machnaqa (caza de Jezzine) et se sont repliés en direction de la position de Roum. Celle-ci a été renforcée, selon une source sécuritaire libanaise, citée par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle). Une source autorisée au sein de l’ALS avait affirmé lundi que cette initiative ne constituerait nullement un retrait. La portée de ce redéploiement partiel a également été minimisée par les hauts responsables officiels qui ont toutefois affirmé que l’armée libanaise se tient prête à faire face à toute éventualité en cas de retrait «sérieux» de certaines régions de la «zone occupée». Sur les circonstances de ce redéploiement partiel, une source de sécurité a précisé hier qu’avant leur retrait de Machnaqa, les unités de l’ALS ont renforcé leurs positions sur la colline de Roum qui surplombe la route principale de Kfarfalous ainsi que les vallées et les principaux axes routiers de la région. La route de Kfarfalous a été fermée à la circulation par l’ALS. Cette source sécuritaire susmentionnée a, d’autre part, indiqué qu’en dépit du retrait de Machnaqa et Annan, les fortifications érigées par l’ALS dans ces deux secteurs n’ont pas été détruites, comme ce fut le cas lors de précédents redéploiements de l’ALS dans la même région. La même source a, par ailleurs, souligné que ce redéploiement partiel devrait être accueilli «avec prudence» et qu’il ne fallait pas lui accorder une portée démesurée. Hoss : prudence La prudence est également perceptible dans les hautes sphères officielles. Le Premier ministre Sélim Hoss a ainsi déclaré hier soir qu’il était nécessaire d’accueillir avec prudence «tout retrait qui pourrait déboucher sur des développements dramatiques». «Nous n’acceptons que le retrait total sur base de la résolution 425 du Conseil de sécurité», a souligné M. Hoss. De son côté, le ministre de la Défense, M. Ghazi Zeayter, a affirmé que le retrait partiel de l’ALS dans la région de Jezzine «ne concerne pas le Liban». «Ce qui nous intéresse, c’est un retrait des forces d’occupation israéliennes de tous les territoires qu’elles occupent». M. Zeayter a d’autre part déclaré que «l’armée libanaise et le gouvernement assumeront entièrement leurs responsabilités sur chaque pouce de territoire évacué par les forces de Lahd ou par l’armée israélienne». Signalons, par ailleurs, que l’ancien ministre Nadim Salem qui représente au Parlement la circonscription de Jezzine, a entrepris au cours des dernières vingt-quatre heures une série de contacts avec les hauts responsables officiels ainsi qu’avec les pôles d’influence de la localité afin de suivre de près l’évolution de la situation dans la région.
Les milieux officiels libanais ont accueilli avec une extrême prudence, doublée de scepticisme, le redéploiement partiel effectué lundi par l’Armée du Liban-Sud dans le secteur de Kfarfalous. Les miliciens de l’ALS ont évacué, rappelle-t-on, les positions de Annan et de Machnaqa (caza de Jezzine) et se sont repliés en direction de la position de Roum. Celle-ci a été...