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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - Le débat d'investiture s'ouvre aujourd'hui La déclaration ministérielle sera sévère pour Hariri

Le nouveau gouvernement entame aujourd’hui, par la lecture de la déclaration ministérielle à la Chambre, la dernière étape précédant le vote de confiance. Un délai de 48 heures devant être respecté entre cette lecture et le débat, le vote n’aurait pas lieu avant mercredi. Suffisamment d’indications ayant déjà émané de ministres et du chef du gouvernement lui-même, on sait plus ou moins à quoi s’en tenir en ce qui concerne cette déclaration. À l’image du discours d’investiture du président Lahoud, elle constituera un réquisitoire contre la gestion de M. Rafic Hariri. Le document ne cachera pas que c’est au manque de planification de ce dernier que le Liban doit le fait que la croissance de sa dette publique dépasse désormais celle de son PNB, et que cette question prend la priorité sur toutes les autres. Mais si des mesures nouvelles doivent être prises en matière fiscale, le gouvernement fera preuve d’une extrême prudence dans ce domaine, et pourrait bien ne pas toucher, dans l’immédiat, à l’échafaudage installé par M. Hariri, par souci de sauvegarder les facteurs de stabilité de la livre, en attendant que soit brisé le cercle vicieux de l’endettement. D’Arabie séoudite, où il a été reçu hier par le roi Fahd et le prince héritier Abdallah, l’ancien chef du gouvernement a fait savoir qu’il assistera, mercredi, au vote de confiance. M. Hariri ayant affirmé à une agence de presse qu’il a «renoncé délibérément» à former le nouveau gouvernement «afin de préserver la Constitution», une source politique a tenu à souligner, au contraire, que la sortie de M. Hariri est le résultat «d’une manœuvre, un pari perdu sur une médiation qui n’est pas venue». Les pronostics sur le vote de confiance indiquent, par ailleurs, qu’entre 100 et 110 députés accorderont leur confiance au nouveau gouvernement, et que les non se limiteront aux blocs parlementaires de M. Walid Joumblatt (11 députés), de M. Hariri (12 députés ) et à quelques parlementaires solidaires de M. Hariri, comme M. Bassem el-Sabeh. Encore qu’au sein du bloc Hariri, les voix des deux députés arméniens, et peut-être également de M. Jamil Chammas, iraient au gouvernement. Les députés du Hezbollah, eux, opteraient pour la confiance.
Le nouveau gouvernement entame aujourd’hui, par la lecture de la déclaration ministérielle à la Chambre, la dernière étape précédant le vote de confiance. Un délai de 48 heures devant être respecté entre cette lecture et le débat, le vote n’aurait pas lieu avant mercredi. Suffisamment d’indications ayant déjà émané de ministres et du chef du gouvernement lui-même,...