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Actualités - CHRONOLOGIE

Passation de pouvoirs - Compléter les projets déjà lancés Les nouveaux ministres insistent sur les constantes (photos)

Les cérémonies de passation de pouvoirs se sont poursuivies hier dans dix ministères. Autant d’occasions qui ont été saisies par les nouveaux titulaires de ces départements pour exposer les grandes lignes de la politique qu’ils envisagent de mettre en œuvre à l’avenir. Mais tous ont dans le même temps fait remarquer qu’ils comptent fonder leur action sur les bases jetées par leurs prédécesseurs. «La politique étrangère du Liban est fondée sur des constantes que le ministre Farès Boueiz a respectées et préservées», a ainsi déclaré M. Sélim Hoss au Palais Bustros pendant que M. Boueiz dressait le bilan de son action au ministère, soulignant que même s’il a réussi au niveau de la politique étrangère, son département était «pratiquement bloqué sur le plan interne». «On l’a délibérément bloqué. On ne voulait pas qu’il œuvre à plein rendement pour atteindre ses buts, ce qui a contraint ce ministère à dépenser une énergie énorme pour faire face à cet état de choses. Aujourd’hui, nous sommes rassurés parce que ce département est en de bonnes mains», a déclaré M. Boueiz qui critiquait ainsi la politique de l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri, lequel s’est régulièrement attribué le rôle de ministre des Affaires étrangères. À M. Nadim Salem qui exposait les principaux points de son programme de développement du secteur industriel, le ministre de l’Industrie, M. Nasser Saïdi, a répondu en saluant les réalisations de son prédécesseur et en assurant qu’il envisage de compléter ce que M. Salem a entrepris afin de développer le secteur industriel, de le rendre viable, compétitif et d’en faire un des principaux piliers de l’économie libanaise. M. Mohamed Youssef Beydoun, qui a pris en charge les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et professionnel, de l’Enseignement supérieur et de la Culture, a également assuré qu’il envisage de poursuivre la mise en application des projets mis en œuvre par ses prédécesseurs, notamment pour ce qui a trait à l’enseignement professionnel et technique. S’il a insisté sur ce genre d’enseignement, c’est en raison de l’importance de la formation technique pour le développement économique du Liban. M. Beydoun s’est aussi engagé à œuvrer pour le maintien d’un ministère de la Culture lorsqu’il sera question de fusionner les ministères. «Mais il est évident que le mot de la fin appartient au Conseil des ministres», a-t-il ajouté. Au ministère des Transports, M. Négib Mikati a noté qu’il fait partie des organismes économiques et qu’il connaît bien de ce fait les problèmes liés aux transports. «Nous allons nous attaquer au dossier pour voir où se situent les lacunes et pour étudier leurs causes afin de pouvoir assurer les meilleurs services aux citoyens», a ajouté M. Négib Mikati. Des cérémonies de passation de pouvoirs ont également eu lieu aux ministères des Affaires sociales, de la Défense et de l’Agriculture.
Les cérémonies de passation de pouvoirs se sont poursuivies hier dans dix ministères. Autant d’occasions qui ont été saisies par les nouveaux titulaires de ces départements pour exposer les grandes lignes de la politique qu’ils envisagent de mettre en œuvre à l’avenir. Mais tous ont dans le même temps fait remarquer qu’ils comptent fonder leur action sur les bases...