Bill Clinton «a trompé sa femme et le pays» mais n’a pas violé la loi et ne mérite pas la destitution, a déclaré hier le principal avocat de la Maison-Blanche en entamant la dernière ligne de défense présidentielle devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants. La démarche est d’autant plus pressante que sera débattue jeudi une motion appelant à la destitution du président américain dans le cadre de l’affaire Lewinsky. Un vote sur ce point pourrait intervenir dès vendredi. Et pour les membres de la commission,à majorité républicaine,l’instant sera historique : elle votera pour la troisième fois dans les annales américaines sur une motion de destitution présidentielle. Les républicains, tout en reconnaissant ne pas disposer des voix suffisantes au Sénat pour faire chuter le président,paraissent déterminés à pousser l’affaire le plus loin possible pour infliger à Bill Clinton un camouflet historique.
Bill Clinton «a trompé sa femme et le pays» mais n’a pas violé la loi et ne mérite pas la destitution, a déclaré hier le principal avocat de la Maison-Blanche en entamant la dernière ligne de défense présidentielle devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants. La démarche est d’autant plus pressante que sera débattue jeudi une motion appelant à la...
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