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Actualités - CHRONOLOGIE

Libanisation : Larousse s'engage à corriger le tir

Parti depuis longtemps en guerre contre Larousse, pour sa définition diffamatoire du mot «libanisation», Élie Maalouf, président de l’Union des associations dentaires arabes, ancien président de l’Ordre des dentistes libanais et professeur à la FFM, a gagné partiellement sa croisade. Les éditions Bordas lui ont annoncé que la définition va être corrigée ou plutôt mieux précisée. La «libanisation» était définie dans l’Encyclopédie Larousse que Bordas édite, comme «un processus de fragmentation d’un État, résultant de l’affrontement entre diverses communautés ou confessions». Après s’être longtemps fait tirer l’oreille (trois réponses négatives en avril mai et juin derniers) Bordas a fini par baisser pavillon. Dans une lettre à Maalouf, la maison d’édition signale que des ajustements vont être apportés au terme «libanisation» dans le Larousse 2 000, les travaux pour 1 999 étant trop avancés pour l’insertion des rectifications requises. L’éditeur fera, promet-il «référence au contexte historique, aujourd’hui révolu, qui explique la naissance du mot» libanisation. Il ajoute que «dans l’article consacré au Liban sera mentionnée la résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies». Le Pr Maalouf, qui menaçait de porter l’affaire devant les tribunaux, a été soutenu dans son combat par l’Union arabe qu’il dirige, par différents Ordres de dentistes à titre singulier et naturellement par l’Ordre libanais.
Parti depuis longtemps en guerre contre Larousse, pour sa définition diffamatoire du mot «libanisation», Élie Maalouf, président de l’Union des associations dentaires arabes, ancien président de l’Ordre des dentistes libanais et professeur à la FFM, a gagné partiellement sa croisade. Les éditions Bordas lui ont annoncé que la définition va être corrigée ou plutôt...