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Actualités - CHRONOLOGIE

La valse des ministrables

Aussi bien le président de la République, le général Émile Lahoud, que le chef du gouvernement désigné, M. Sélim Hoss, gardent le mutisme le plus total quant à la confusion du prochain gouvernement. En revanche, dans les milieux politiques, on se perd en conjectures sur la composition de celui-ci. Les noms avancés du temps où M. Rafic Hariri était pressenti pour présider le premier Conseil des ministres sous le mandat Lahoud reviennent souvent. Aux dernières nouvelles hier, un gouvernement de 16 ministres compterait parmi ses membres des personnalités suivantes. MM. Sélim Hoss (qui détiendrait également le portefeuille des Finances ou celui des Affaires étrangères), Négib Mikati (aux P. et T.) et Tammam Salam pour les sunnites, Sleiman Frangié (Santé ou Pétrole et Industrie), Pierre Hélou et Joseph Chaoul (Justice) pour les maronites, Hussein Husseini, Mohammed Youssef Beydoun et Mohammed Abdel-Hamid Beydoun pour les chiites, Michel Murr (Intérieur) et Karam Karam pour les grecs-orthodoxes, Maurice Sehnaoui et Nadim Salem pour les grecs-catholiques, Talal Arslan et Akram Chehayeb pour les druzes et Sebouh Hovnanian ou Hagop Pakradouni pour les Arméniens. Au cas où le gouvernement serait composé de 20 ministres, il faudrait ajouter les noms suivants : Mohammed Mohamadiyé (Baas), Asmar Asmar (minorités), Issam Farès (grec-orthodoxe) et Albert Mansour (grec-catholique). Une autre liste fait état des personnalités suivantes : pour les sunnites le choix se fera entre cinq candidats qu’il s’agisse un gouvernement de 16 ou de 20 ministres : Négib Mikati, Tammam Salam, Hani Salam, Mohammed Mohammadiyé ou Abdel Rahim Mrad. Il se fera entre six candidats maronites: Sleiman Frangié, Joseph Chaoul, Jean Obeid, Nassib Lahoud, Pierre Hélou ou Boutros Harb. Cinq candidats chiites : Mohammed Youssef Beydoun, Ali Kanso (PSNS), Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, Ghazi Zeayter ou Ali Osseirane. Quatre candidats grecs-orthodoxes : Michel Murr, Karam Karam, ou Assaad Assaad ou Issam Farès. Quatre autres grecs-catholiques : Michel Moussa, Michel Riachi ou Fayez Hajj Chahine ou Elie Skaf. Pour les Arméniens, Sebouh Hovnanian ou Hagop Pakradouni et pour les druzes Talal Arslan, Anouar el-Khalil ou un représentant de M. Walid Joumblatt. Il est évident que rien n’est encore dit et que des surprises peuvent toujours se produire. En soirée on parlait d’un gouvernement de dix ministres et d’une liste ne comprenant aucun des noms susmentionnés.
Aussi bien le président de la République, le général Émile Lahoud, que le chef du gouvernement désigné, M. Sélim Hoss, gardent le mutisme le plus total quant à la confusion du prochain gouvernement. En revanche, dans les milieux politiques, on se perd en conjectures sur la composition de celui-ci. Les noms avancés du temps où M. Rafic Hariri était pressenti pour présider...