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Actualités - CHRONOLOGIE

Le facteur économique

Tout se joue sur le facteur économique, soutiennent les haririens. Le défi est de taille : l’État doit assurer dans les semaines qui viennent une enveloppe de 330 millions de dollars pour couvrir le relèvement des salaires dans le secteur public. Il faut y ajouter 75 millions de dollars pour les arriérés. Le service de la dette extérieure, contractée à 8,5 %, s’élèvera à 350 millions de dollars. Le service de la dette intérieure, 20 000 milliards de LL (autant que le PIB) à 15 % de moyenne coûte l’équivalent de 2 milliards de dollars. Il y a nombre de projets en train qu’on ne peut stopper et dont le financement n’est pas complété. Il y a le déficit budgétaire à réduire pour permettre le redressement. Et la dette publique à comprimer. Tout cela sans nouvelle pression fiscale indirecte puisque Hoss y est fermement opposé par souci social. Et emprunter dehors sans Hariri, c’est difficile… Les réserves de la Banque centrale sont de quelque 3,7 milliards de dollars, alors qu’en 92 elles étaient de 300 millions. Mais la dette n’était que de 2 milliards de dollars … Si Hoss réussit, il restera. Et sinon, Hariri reviendra, affirment pour conclure les haririens, les yeux levés au ciel.
Tout se joue sur le facteur économique, soutiennent les haririens. Le défi est de taille : l’État doit assurer dans les semaines qui viennent une enveloppe de 330 millions de dollars pour couvrir le relèvement des salaires dans le secteur public. Il faut y ajouter 75 millions de dollars pour les arriérés. Le service de la dette extérieure, contractée à 8,5 %, s’élèvera...