Liban-sud Netanyahu : pas de retrait sans accord de sécurité

Le Premier ministre israélien a réaffirmé mercredi que l’armée israélienne va rester au Sud aussi longtemps qu’un «accord de sécurité» n’aura pas été conclu avec le Liban. Lors d’une visite d’une position militaire près de la localité de Kyriat Chmona, à quelques kilomètres de la frontière libanaise, Benjamin Netanyahu a déclaré : «Nous demeurerons au Liban quel que soit le prix douloureux qu’il nous en coûte». «Nous ne nous laisserons pas influencer par le débat dans la rue», a ajouté le chef du gouvernement de l’État hébreu, en référence aux manifestations organisées pour un retrait unilatéral du Liban. «Nous poursuivons trois objectifs : protéger en premier les populations du nord d’Israël, veiller à la sécurité de nos soldats et à celle de nos alliés de l’Armée du Liban-Sud», a-t-il ajouté. Selon le Yediot Aharonot, les États-Unis auraient mis en garde la Syrie contre la dégradation de la situation au Liban-Sud, dans un message secret adressé il y a moins de 48 heures à Damas. «Nous ne pourrons pas empêcher Israël d’agir contre des objectifs syriens, si la situation continue de se dégrader», indique ce message dont la teneur aurait été transmise au Premier ministre israélien et au chef de la diplomatie Ariel Sharon par l’ambassadeur d’Israël à Washington Zalman Shoval, à en croire le quotidien israélien. Toujours selon le Yédiot, les États-Unis auraient indiqué à la Syrie «qu’elle n’augmenterait pas ses chances d’un règlement politique sur le plateau du Golan (occupé par Israël depuis 1967), en provoquant un regain de tension au Liban-Sud».