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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

L'Europe : une réalité

À entendre Alfred Grosser disserter sur la question du politique face à l’économique, la nouvelle équipe au pouvoir au Liban trouvera matière à consolation en l’entendant répéter que l’économique et les forces du marché ne suffisent pas. Dès 1944, nous confie Alfred Grosser, la France et l’Allemagne avaient décidé d’ouvrir une ère nouvelle fondée sur des rapports non plus de domination, mais de coresponsabilité pour l’avenir de la démocratie pluraliste et libérale. Ainsi est née l’idée d’une Europe unie. C’est dans cet esprit que Grosser parle de «démocratie transfrontalière» de part et d’autre du Rhin. «Lorsque nous avons admis la Grèce, l’Espagne et le Portugal, ce n’est pas pour des raisons économiques, c’est parce qu’après la dictature, ils étaient devenus de jeunes démocraties et ils demandaient (d’accéder à l’Union européenne) pour renforcer leur démocratie», commente-t-il. De même, pour ce qui concerne Budapest, Prague et Varsovie, depuis 1990. Commentant les critiques qui sont aujourd’hui faites de l’Europe monétaire qui se forge à grands pas et les scepticismes exprimés par certains analystes face à la toute puissance de la BCE (Banque de la Communauté européenne), Alfred Grosser répète que l’économique ne prend son sens que dans la mesure où c’est le politique qui le sous-tend. Le passage à l’euro s’est fait sans problème, affirme-t-il, mais le pouvoir politique s’impose aujourd’hui «C’est le monétaire qui doit déboucher sur le politique».
À entendre Alfred Grosser disserter sur la question du politique face à l’économique, la nouvelle équipe au pouvoir au Liban trouvera matière à consolation en l’entendant répéter que l’économique et les forces du marché ne suffisent pas. Dès 1944, nous confie Alfred Grosser, la France et l’Allemagne avaient décidé d’ouvrir une ère nouvelle fondée sur des...