Actualités - OPINION
A bout portant Mortelles randonnées
Par ISSA Jean, le 27 novembre 1998 à 00h00
Bonjour. Peut-on vraiment changer le pays, comme on nous le promet ? Peut-être. Peut-être pas. Mais vu de la route, le mieux est de changer de pays. Elle fauche bon an mal an –mal an surtout– plus d’un millier de victimes. Ayate,4 ans, ad patres. Elle a rejoint son papa, l’orpheline. Petit bout de chou broyé par un gros autocar. Catalina, 18 ans, mannequin, douce beauté. L’enfer lui est tombé sur la tête. Une étoile filante dans un horrible brasier. Unie dans la mort avec deux mères de famille et leurs filles. Son éclat, gommé d’un coup, aura sur le moment fait beaucoup pour une cause trop négligée et pourtant capitale, comme la peine du même nom. Non, tout n’est pas fatalité. Beaucoup d’accidents terribles peuvent être évités. Pour peu qu’on cultive la prévention. Sur les routes, sur les chantiers aussi, pour que des monte-charges plombés de seize âmes de braves ouvriers cessent de tomber dans des fosses communes. La vie humaine, prise au féminin ou au masculin pluriels, ce n’est pas rien.
Bonjour. Peut-on vraiment changer le pays, comme on nous le promet ? Peut-être. Peut-être pas. Mais vu de la route, le mieux est de changer de pays. Elle fauche bon an mal an –mal an surtout– plus d’un millier de victimes. Ayate,4 ans, ad patres. Elle a rejoint son papa, l’orpheline. Petit bout de chou broyé par un gros autocar. Catalina, 18 ans, mannequin, douce beauté....
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