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Actualités - CHRONOLOGIE

Le discours d'investiture au centre des entretiens à Bkerké

Le discours d’investiture du président Emile Lahoud est demeuré hier au centre des entretiens entre le patriarche maronite Mgr. Nasrallah Sfeir et ses visiteurs. Mgr Sfeir avait entamé sa journée par un entretien avec l’ancien député Mahmoud Tebbo qui devait déclarer qu’il était tout à fait naturel de visiter le patriarche maronite au début d’un nouveau mandat, pour procéder avec lui à un tour d’horizon de la situation. En réponse à une question des journalistes présents, M. Tebbo a déclaré que «ce qui se passe au Liban-Nord (allusion probable aux agressions contre des chauffeurs de taxis) et dans d’autres régions, dont Saïda, fait partie d’un plan israélien visant à provoquer des dissensions confessionnelles. Mais le peuple libanais, qui est déjà immunisé par le fait de son expérience précédente, ne saurait se laisser piéger». Mgr Sfeir a ensuite rencontré le consul égyptien Charif Ismaïl avec qui il a passé en revue les relations bilatérales. M. Charif devait se refuser à toute déclaration à l’issue de l’entretien. C’était ensuite au tour du secrétaire général du Conseil juridique britannique pour le Moyen-Orient Ibrahim Kanaan d’être reçu à Bkerké. M. Kanaan a déclaré qu’avec l’investiture du nouveau président et «le début des consultations parlementaires, il devient nécessaire de passer à la réalisation de la première étape de la réconciliation nationale, à savoir la formation d’un nouveau gouvernement conforme aux normes de la Constitution et de la réforme». M. Kanaan devait ajouter que les passages du discours présidentiel concernant «le refus de la corruption, la stricte application des lois et le rôle dévolu aux jeunes, n’admettent aucune exception. C’est ce que nous tenons à rappeler en cette étape cruciale du nouveau régime, à savoir la formation du gouvernement». Mgr Nasrallah Sfeir devait ensuite recevoir le chef du parti Solidarité Emile Rahmé, accompagné d’une délégation du parti. Après la rencontre, M. Rahmé a déclaré que «le discours d’investiture constitue une étape transitoire entre deux régimes, bien plus qu’une étape complémentaire, car nous nous dirigeons actuellement, et de façon très nette, vers un état de fait de nature à assurer l’application de la loi, de la Constitution et des principes d’égalité et de justice. C’est ce que désire la totalité du peuple libanais. Il est à noter que les points soulevés lors du discours d’investiture sont absolument identiques à ceux soulevés par le patriarche à plusieurs reprises». Concernant le commentaire du ministre Walid Joumblatt considèrant que l’accession au pouvoir d’un président maronite fort est de nature à affaiblir l’application des accords de Taëf, M. Rahmé devait répondre que «la présidence de la République appartient aux maronites et cette fonction, de par son importance, requiert la présence d’une forte personnalité, car un régime parlementaire a besoin d’une telle personne, capable de surmonter les obstacles». Le patriarche Sfeir devait ensuite recevoir une délégation de la famille Azar, conduite par le Dr. Charbel Azar.
Le discours d’investiture du président Emile Lahoud est demeuré hier au centre des entretiens entre le patriarche maronite Mgr. Nasrallah Sfeir et ses visiteurs. Mgr Sfeir avait entamé sa journée par un entretien avec l’ancien député Mahmoud Tebbo qui devait déclarer qu’il était tout à fait naturel de visiter le patriarche maronite au début d’un nouveau mandat, pour...