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Actualités - CHRONOLOGIE

Egypte La Jamaa enterre la hache de guerre

L’ensemble des chefs de la Jamaa Islamiya, incarcérés en Égypte, ont formellement accepté jeudi un arrêt de la violence. Sept chefs de la deuxième génération du mouvement ont, pour la première fois, rallié l’appel lancé en octobre pour un arrêt de la violence par le guide spirituel de la Jamaa, cheikh Omar Abdel-Rahmane, et celui des six dirigeants historiques de l’organisation, rendu public en juillet 1997. «Désormais, tous les dirigeants de la Jamaa emprisonnés en Égypte sont en faveur de l’arrêt de la violence armée», a affirmé Me Montasser al-Zayat, le principal avocat du plus grand groupe islamiste armé égyptien. La Jamaa avait déclenché en 1992 une vague de violence contre l’État qui a fait jusqu’à 1 370 morts. «Conformément à la Charia (loi islamique) et pour servir les intérêts de l’islam et notre chère patrie, nous appuyons les appels à l’arrêt à la violence», ont déclaré les sept chefs de la deuxième génération dans un communiqué. Ils ont exhorté les «dirigeants de la Jamaa tant à l’intérieur de l’Égypte qu’à l’extérieur à donner une suite favorable à cette initiative» et «toutes les autres organisations à s’y joindre». Le mouvement de renonciation à la violence au sein de la Jamaa a débuté en juillet 1997 par l’appel des six chefs historiques qui comptent parmi les fondateurs de l’organisation clandestine.
L’ensemble des chefs de la Jamaa Islamiya, incarcérés en Égypte, ont formellement accepté jeudi un arrêt de la violence. Sept chefs de la deuxième génération du mouvement ont, pour la première fois, rallié l’appel lancé en octobre pour un arrêt de la violence par le guide spirituel de la Jamaa, cheikh Omar Abdel-Rahmane, et celui des six dirigeants historiques de...