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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Contrast positif du rapport général

Au cours de la séance plénière de clôture, M. Marc Penouil, président honoraire de l’Université de Bordeaux IV, a donné lecture du rapport général de la XIIe conférence de l’Assemblée générale de l’AUPELF-UREF. I/Consolidation Consolider signifie faire fructifier ce qui a été créé, et exploiter toutes les potentialités pour permettre les avancées futures, car ne nous intéresse ici que ce qui peut contribuer à la dynamique de l’AUPELF-UREF, J’ai été frappé par la convergence des messages des représentants des gouvernements du Canada, du Canada-Québec, de la Communauté française de Belgique, de la Côte-d’Ivoire, de la France, de la Roumanie, du Sénégal et du Vietnam. Cette convergence des appréciations illustre parfaitement la qualité des résultats obtenus. — une croissance des membres de l’AUPELF-UREF de plus de 25%, — une diversification géographique, remarquable vers une dizaine de pays de l’Europe de l’Est et de l’Asie, — une diversification des activités dont je ne citerai que quelques exemples: l la mise en œuvre du Fonds francophone de la recherche qui a permis la mise en réseau des chercheurs francophones, l l’association de jeunes équipes de recherche du Sud, la mise en place d’écoles doctorales régionales, l’attribution d’allocations de recherche, l l’accès à l’information par les 25 Centres Syfed-Refer créés depuis 1990 et par les 150 volumes de la collection «Universités francophones», l la création de 780 classes bilingues, de 70 filières universitaires francophones en Asie, d’instituts francophones d’informatique, de gestion, de technologie, à Hanoï, Sofia et Phnom Penh. Je ne saurais citer sans vous lasser toutes les opérations mises en œuvre avec succès grâce à des moyens qui sont passés de 8,9 M $CAN en 1990 à 57,7 M $CAN en 1997. Quelle université de par le monde a vu ses moyens multipliés par 6,5 au cours des 7 dernières années? Si le succès est évident, il n’empêche qu’en commission, certains ont suggéré que certains progrès étaient encore possibles. J’expliquerai brièvement certains thèmes souvent évoqués: Celui de l’évaluation, tant des projets particuliers, que des résultats scientifiques obtenus, et des résultats globaux de l’AUPELF-UREF. Je voudrais simplement remarquer que tous ont souligné les progrès considérables enregistrés, en particulier dans le domaine de la gestion financière. Il reste, comme l’a montré la réunion de la commission des affaires administratives et financières, que de nombreuses informations disponibles pourraient — ou devraient — être utilisées pour mieux éclairer les partenaires — bailleurs de fonds en particulier — sur ces résultats obtenus. Autre thème important: celui de l’adaptation des actions aux réalités propres à chaque zone géographique. La commission du FICU (fonds international de coopération universitaire) a ainsi été amenée à réfléchir et à s’associer aux propositions émanant de la Conférence des recteurs africains, souhaitant que le FICU dispose de moyens nécessaires à la mise en œuvre de ces propositions, en s’adaptant ainsi aux situations divergentes d’établissements d’âge et de spécialisation différents. La commission du FICU a également vivement souhaité une plus grande participation des femmes au sein de ces programmes. La plupart des travaux en commission ont également insisté sur la nécessité de poursuivre et de développer des systèmes existants de publication, de bourses et de centres Syfed-Refer. L’Assemblée générale a, en permanence, souligné la nécessité de poursuivre les innovations. II/Innovation Je retiendrai ici deux axes de réflexion: L’Université Virtuelle et la nouvelle place de l’AUPELF-UREF dans la Francophonie. l L’Université Virtuelle est un projet incontournable mais lourd et onéreux. l Elle n’a de sens que si elle se situe dans une vision volontariste et contrôlée de l’évolution des sociétés et plus particulièrement de la micro-société universitaire. Il ne s’agit pas de construire ensemble un système d’échange de savoirs, entre chercheurs, enseignants et enseignés. Cela n’est pas simple. Cela suppose la modification de nombreuses habitudes, mais aussi l’engagement de moyens humains et financiers venant de tous les partenaires. C’est aussi un projet qui ne peut réussir que s’il est voulu par toute la Francophonie et cela nous met en face de l’autre innovation majeure évoquée et réalisée au cours de cette Assemblée générale: la nouvelle place de l’AUPELF-UREF dans la Francophonie. Cette nouvelle place de l’AUPELF-UREF dans la francophonie a été largement évoquée. Cette réforme statutaire avait pour but, comme cela a été parfaitement dit, de répondre aux problèmes posés par le développement de l’AUPELF-UREF, mais aussi par sa reconnaissance comme opérateur de la Francophonie, tout en respectant les fondements mêmes de l’AUPELF-UREF: autonomie universitaire, solidarité, innovation. C’est ce qui explique les réformes opérées au sein du conseil d’administration pour assurer sa représentativité et la mise en relation des diverses structures de la Francophonie. Parmi les points essentiels de cette réforme des statuts,retenons: — la modification de la composition du conseil d’administration afin d’assurer une meilleure représentativité de tous les partenaires; — la meilleure intégration du conseil d’administration de l’AUPELF et du conseil d’administration de l’UREF; — la création de postes de vice-recteur; — par contre, il a paru préférable de ne pas modifier l’article 23 des anciens statuts et les pratiques actuelles de son application. Ces structures rénovées doivent assurer une innovation encore plus dynamique et affirmée au sein de la Francophonie. C’est avec le même souci que l’Assemblée générale a adopté à l’unanimité des dispositions essentielles pour le bon fonctionnement de l’AUPELF-UREF: — révision du règlement intérieur; — acceptation des nouveaux membres; — détermination des montants des cotisations. C’est enfin dans le même état d’esprit que notre Assemblée vient d’élire le nouveau conseil d’administration qui dirigera l’AUPELF-UREF au cours des prochaines années. Le vote de ces statuts a été aussi une expression de cet extraordinaire système de partenariat que constitue l’AUPELF-UREF. III/Le partenariat. Il y a partenariat lorsque l’on se reconnaît partie d’un ensemble tourné vers un objectif accepté et voulu par tous. Sans insister longuement sur ce point qui a fait l’objet d’un rapport particulier, le Colloque sur la mondialisation a illustré une réflexion utile sur la Francophonie. En parallèle, le Forum a illustré des formes concrètes de partenariat: d’abord parce que les institutions représentées s’offraient en partenaires à tous les participants; ensuite parce que de multiples exemples de ce partenariat étaient présentés. Enfin, cette volonté de partenariat a été illustrée par la remise du prix el-Fasi à une équipe internationale, le réseau francophone d’études et de recherche en neurologie tropicale et au professeur Baudon de l’Institut de médecine tropicale du service de santé des Armées. Enfin, la commission du FICU a souhaité une adaptation des actions du Fonds à la diversité des besoins des divers partenaires. Elle a exprimé le souhait de l’établissement de jumelages entre établissements du Nord et du Sud. A été également exprimé le souhait de voir les universités du Sud créer des structures spécifiques chargées de la coopération avec l’AUPELF-UREF. En sens inverse, l’AUPELF-UREF devrait agir dans les pays du Sud afin d’obtenir de nouvelles contributions financières.
Au cours de la séance plénière de clôture, M. Marc Penouil, président honoraire de l’Université de Bordeaux IV, a donné lecture du rapport général de la XIIe conférence de l’Assemblée générale de l’AUPELF-UREF. I/Consolidation Consolider signifie faire fructifier ce qui a été créé, et exploiter toutes les potentialités pour permettre les avancées futures, car...