Le ministre égyptien du Commerce extérieur, M. Ahmad Goweili, a vivement critiqué l’Union européenne pour avoir imposé une taxe antidumping sur le coton égyptien non blanchi, dans des déclarations publiées mercredi. «Nous ne produisons pas assez et notre coût de production n’est pas bon marché pour nous permettre de pratiquer le dumping sur les marchés européens», a déclaré M. Goweili, cité par le quotidien «Al-Ahram». «Nos liens avec l’Europe sont en apparence entourés d’amitié mais, en fait, il en va tout autrement dans les comportements européens envers les produits égyptiens, notamment les textiles», a-t-il ajouté. Le 7 avril, l’Union européenne avait décidé d’imposer un «droit antidumping» sur le coton non blanchi après avoir conclu que l’Egypte recourait au dumping et portait préjudice à l’industrie européenne, a-t-on appris auprès de la délégation de la Commission européenne au Caire. Cette mesure provisoire frappe également la Chine, l’Indonésie, le Pakistan, l’Inde et la Turquie. Cette décision a été prise à la suite d’une plainte de l’association Eurocoton qui s’estime lésée par le dumping pratiqué par ces pays. Il s’agit de la deuxième enquête sur ce sujet, après celle menée en mai 1997, ajoute-t-on de même source. (AFP)
Le ministre égyptien du Commerce extérieur, M. Ahmad Goweili, a vivement critiqué l’Union européenne pour avoir imposé une taxe antidumping sur le coton égyptien non blanchi, dans des déclarations publiées mercredi. «Nous ne produisons pas assez et notre coût de production n’est pas bon marché pour nous permettre de pratiquer le dumping sur les marchés européens», a déclaré M. Goweili, cité par le quotidien «Al-Ahram». «Nos liens avec l’Europe sont en apparence entourés d’amitié mais, en fait, il en va tout autrement dans les comportements européens envers les produits égyptiens, notamment les textiles», a-t-il ajouté. Le 7 avril, l’Union européenne avait décidé d’imposer un «droit antidumping» sur le coton non blanchi après avoir conclu que l’Egypte recourait au dumping et portait...