Le principal mouvement féministe américain a annoncé qu’il n’apporterait pas son soutien à Paula Jones, alors que la Cour suprême étudiait une affaire de harcèlement sexuel distincte mais qui pourrait décider des suites de la plainte de Jones contre le président Bill Clinton. L’Organisation nationale pour les femmes (NOW) a décidé de ne pas verser au dossier de Paula Jones un exposé en sa faveur. Ancienne employée de l’Etat d’Arkansas lorsque Clinton en était gouverneur, Jones accuse le président de harcèlement sexuel à son égard il y a sept ans. NOW avait envisagé d’intervenir à titre amical et bénévole dans l’affaire Jones mais y a renoncé devant le «consensus écrasant» qui s’est dégagé parmi ses membres, fait savoir dans un communiqué Patricia Ireland, présidente de l’organisation. «Nous avons décidé de ne pas collaborer avec les organismes et les individus conservateurs de piètre réputation qui appuient sa cause, car ils s’emploient politiquement de longue date à saper notre mouvement pour le renforcement des droits des femmes ainsi qu’à affaiblir les lois qui protègent ces droits», ajoute Ireland. Le dossier qu’examinait la Cour suprême concernait Kimberley Ellerth, ancienne employée de Burlington Industries qui accuse son patron de l’avoir harcelée sexuellement en 1993 et 1994. Bien que les accusations de Jones contre Clinton n’aient pas été mentionnées durant la séance, des experts juridiques estiment que la décision de la Cour, attendue vers la fin juin, pourrait influer sur les poursuites engagées par Jones. La plainte de Jones a été classée le 1er avril à Little Rock, mais elle a annoncé la semaine dernière qu’elle ferait appel de cette décision. (Reuters)
Le principal mouvement féministe américain a annoncé qu’il n’apporterait pas son soutien à Paula Jones, alors que la Cour suprême étudiait une affaire de harcèlement sexuel distincte mais qui pourrait décider des suites de la plainte de Jones contre le président Bill Clinton. L’Organisation nationale pour les femmes (NOW) a décidé de ne pas verser au dossier de Paula Jones un exposé en sa faveur. Ancienne employée de l’Etat d’Arkansas lorsque Clinton en était gouverneur, Jones accuse le président de harcèlement sexuel à son égard il y a sept ans. NOW avait envisagé d’intervenir à titre amical et bénévole dans l’affaire Jones mais y a renoncé devant le «consensus écrasant» qui s’est dégagé parmi ses membres, fait savoir dans un communiqué Patricia Ireland, présidente de l’organisation....