Investissements - Washington veut rattraper le temps perdu C'est le come back américain (photo)

«Nous sommes de retour». Cette petite phrase lancée par le secrétaire américain au Commerce William Daley résume l’essence de la visite-éclair qu’il a effectuée hier à Beyrouth dans le cadre d’une tournée régionale. Cette escale libanaise illustre «le véritable come-back commercial et économique américain au Liban», comme l’a souligné à L’Orient-Le Jour le président de le Lebanese American Business Association (Laba), M. Salim Zeenni. Premier secrétaire américain au Commerce à se rendre à Beyrouth, M. Daley a conféré, notamment, avec le président élu Émile Lahoud et le Premier ministre Rafic Hariri. Comme pour bien mettre en relief sa détermination à relancer les investissements américains au Liban, le secrétaire au Commerce a décidé de désigner un représentant permanent à Beyrouth afin de prospecter les possibilités qui s’offrent aux hommes d’affaires américains. Le Liban est le 75e pays à avoir un tel délégué. Cette volonté de Washington d’opérer un come-back en force est d’autant plus importante que les entreprises américaines n’ont pas été en mesure jusqu’à présent de profiter de l’immense chantier de reconstruction en cours dans le pays. Comme l’a souligné M. Daley, il n’est pas encore trop tard sur ce plan pour les entreprises américaines, et les USA affichent leur détermination à rattraper rapidement le temps perdu face à la prépondérance européenne dans le processus de développement.