Irak-Bagdad est passé à deux doigts d'un déluge de feu Clinton désamorce la crise (photo)

L’Irak a réaffirmé dimanche qu’il était engagé par les résolutions de l’Onu sur son désarmement mais sans «aucune condition supplémentaire», alors que le président Bill Clinton le mettait en demeure de se conformer scrupuleusement à ses obligations envers l’Onu. Le président Clinton, qui a désamorcé la crise avec l’Irak en écartant dans l’immédiat toute action militaire, a jugé que Bagdad avait donné aux Etats-Unis une série d’assurances «claires et sans ambiguïté». Il reste que l’Irak a échappé in extremis aux bombes américaines: l’ordre de frapper avait même déjà été donné par le président Clinton, alors que les bombardiers s’apprêtaient à lancer sur Bagdad leurs missiles de croisière. Le secrétaire américain à la Défense, William Cohen, a confirmé dimanche qu’il s’en était vraiment fallu de peu. Le président Bill Clinton, a précisé un responsable du Pentagone, avait ordonné des frappes et a décidé d’annuler l’opération lorsqu’il est apparu que Bagdad faisait machine arrière dans la crise sur les inspections de l’Onu.