La direction générale de l’urbanisme a décidé de «mettre sous étude» les hauteurs de Harissa. Cette décision prise à l’initiative du président de la Chambre, M. Nabih Berry, interrompt les travaux publics et les permis de construction dans la région afin de sauvegarder ce site d’intérêt touristique et religieux. Hier, le régional du parti Kataëb a souhaité que «cette initiative, prise pour sauver la montagne de la construction sauvage, soit appliquée à toutes les régions libanaises, notamment les zones touristiques du pays». Il a également appelé les ministères de l’Intérieur et celui de l’Environnement «à mettre un terme aux délais administratifs illégaux octroyés aux carrières privées dans les localités de Wata el-Joz, Aïn el-Delbé, Jouar et Chnanire. Les forces de l’ordre devraient aussi veiller au respect de ces décisions et ne pas jouer les complices des propriétaires qui violent la loi. Les Libanais ressentiront, à ce moment, qu’ils vivent effectivement dans un Etat de droit». Notons que la direction générale de l’urbanisme place sous étude une zone donnée (en y gelant la construction), afin d’élaborer un plan d’urbanisme cohérent. Les interdictions sont généralement levées quand le plan en question est approuvé par les municipalités de la région. Les constructeurs doivent à ce moment suivre les réglementations du nouveau plan.
La direction générale de l’urbanisme a décidé de «mettre sous étude» les hauteurs de Harissa. Cette décision prise à l’initiative du président de la Chambre, M. Nabih Berry, interrompt les travaux publics et les permis de construction dans la région afin de sauvegarder ce site d’intérêt touristique et religieux. Hier, le régional du parti Kataëb a souhaité que...
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