L'ambassade du Chili honore trois parlementaires d'origine libanaise

Resserrer les liens entre les peuples libanais et chilien, tel était l’objectif du chaleureux dîner donné jeudi soir par l’ambassadeur du Chili, Ignacio Gonzalès, et son épouse Monica. Profitant de la venue à Beyrouth du sénateur chilien Hosein Sabag et du député Ivan Mesias, ainsi que de celle du sénateur argentin José Antonio Romero Farès, tous trois d’origine libanaise, M. Gonzalès a voulu réunir ses nombreux amis libanais et plusieurs diplomates accrédités au Liban. Le dîner devait initialement se dérouler sur la terrasse du domicile de l’ambassadeur à Naccache, mais un vent inattendu s’étant levé, il a fallu déplacer en catastrophe les chaises, les tables et le buffet. Si cela a donné quelques sueurs froides à Mme Monica Gonzalès, les invités, eux — parmi lesquels les ministres Fattouche et Siniora, les députés Daccache et Boustany ainsi que M. Dory Chamoun et les ambassadeurs d’Espagne, de Roumanie, du Mexique, d’Argentine et de Colombie — ont gagné au change, l’ambiance étant ainsi plus intime. Dans un discours de circonstance, M. Gonzalès a insisté sur les points communs entre les Libanais et les peuples d’Amérique latine. De son côté, le sénateur Sabag a précisé qu’avec ses compagnons, binationaux comme lui, il fait de son mieux pour resserrer les liens culturels et économiques entre le Liban et les pays d’Amérique latine. «Nous ferons notre possible pour aider le Liban à recouvrer son indépendance et sa souveraineté», a-t-il dit avant de remettre la médaille honorifique du sénat chilien à l’ambassadeur Gonzalès.