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Actualités - DISCOURS

Berry : les conditions d'Israël sont pires que celles du 17 mai

Les conditions actuellement posées par Israël pour l’application de la résolution 425 sont pires que celles de l’accord du 17 mai. C’est ce qu’a déclaré hier en substance le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry , à l’occasion d’un meeting oratoire organisé à Tyr par la CGTL pour le deuxième anniversaire du massacre de Cana. Le chef du Législatif a ajouté dans ce cadre: «Israël cherche à exploiter la carte libanaise pour détourner les regards des réalités du Moyen-Orient». Selon lui, l’Etat hébreu tente de faire prévaloir la thèse selon laquelle le Liban ne peut accepter l’application de la 425 parce que la Syrie l’en empêche. «J’aurais souhaité que le Liban se retrouve seul dans cette affaire face à Israël pour pouvoir dire qu’un peuple qui a rejeté l’accord du 17 mai ne peut admettre des conditions pires que celles stipulées par l’accord en question», a-t-il dit avant de préciser: «Israël pose ainsi comme conditions: la fin de la résistance et la reconnaissance de l’armée de Lahd». «Nous leur répondons: nous ne pouvons trahir le sang des martyrs de Cana. Vous n’êtes pas plus puissant que les Etats-Unis, et nous ne sommes pas plus faibles que le Viêt-cong», a déclaré M. Berry. Et de réaffirmer: «Israël doit se retirer du Liban, sans conditions, sans négociations, sans arrangements et sans garanties d’aucune sorte». Le président de l’Assemblée a insisté d’autre part sur l’indissociabilité du Liban-Sud et du Golan syrien, qualifiant ces deux régions de «jumelles».
Les conditions actuellement posées par Israël pour l’application de la résolution 425 sont pires que celles de l’accord du 17 mai. C’est ce qu’a déclaré hier en substance le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry , à l’occasion d’un meeting oratoire organisé à Tyr par la CGTL pour le deuxième anniversaire du massacre de Cana. Le chef du Législatif...