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Actualités - CHRONOLOGIE

Irak-ONU - Washington envisagerait de réviser sa politique Bagdad reste intransigeant, la communauté internationale plus ferme

L’Irak a continué à faire preuve d’intransigeance, dimanche, bien que les pays qui s’étaient opposés à une frappe américaine lors de la précédente crise avec l’Onu se montrent plus fermes à son égard. Le vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz a réaffirmé que son pays ne reprendrait sa coopération avec les inspecteurs de la Commission spéciale chargée de désarmer l’Irak (Unscom) que si le Conseil de sécurité levait l’embargo pétrolier. Cette clause prévoit la levée de l’embargo pétrolier, imposé à l’Irak depuis son invasion du Koweït en 1990, lorsqu’il aura désarmé. L’Irak a rompu le 31 octobre toute coopération avec l’Unscom, affirmant qu’il n’avait plus aucun espoir de la voir recommander une levée des sanctions. Le président américain Bill Clinton l’a averti vendredi que les forces américaines dans le Golfe étaient prêtes à lancer des «frappes rapides et puissantes» pour le forcer à respecter les résolutions de l’Onu. Le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a qualifié dimanche la situation d’«inquiétante» et exprimé l’espoir que le gouvernement irakien allait «changer de position» pour éviter une attaque militaire américaine. L’Arabie séoudite, chef de file des pays arabes du Golfe, n’a pas exclu de son côté un recours à la force si la diplomatie échouait à convaincre l’Irak de respecter les décisions de l’Onu. Le Koweït a également imputé à l’Irak la responsabilité de la nouvelle crise. Selon le New York Times, les États-Unis envisagent un revirement majeur de leur politique envers l’Irak, de façon à ne plus s’en remettre aux Nations unies pour contraindre le président Saddam Hussein à respecter leurs décisions. Depuis la fin de la guerre du Golfe, en 1991, l’option militaire n’aura jamais été aussi probable, écrit le journal, selon lequel une frappe pourrait avoir lieu d’ici quelques semaines.
L’Irak a continué à faire preuve d’intransigeance, dimanche, bien que les pays qui s’étaient opposés à une frappe américaine lors de la précédente crise avec l’Onu se montrent plus fermes à son égard. Le vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz a réaffirmé que son pays ne reprendrait sa coopération avec les inspecteurs de la Commission spéciale chargée de...