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Actualités - CHRONOLOGIE

Hommage unanime à la mémoire de Georges Jabre

Le Liban tout entier a rendu hommage hier à celui qui avait su s’imposer par son ouverture d’esprit et sa propension au dialogue. Le décès de Georges Jabre, survenu dans la nuit de dimanche à lundi à Milan, en Italie, ancien président de l’Union chrétienne libanaise et un des maîtres du barreau au Liban, a suscité de toutes parts un chagrin profond. Malgré les festivités qui ont accompagné la fête de l’Adha, plusieurs personnalités du monde politique et nombre de juristes ont exprimé hier leur regret pour la perte de celui qui était pour eux un ami, ou un ancien compagnon de route. «C’est une véritable perte pour le Liban», a affirmé le président de la Chambre M. Nabih Berry. «Il s’est éteint en dehors de son pays natal, dont il n’a jamais cessé de défendre la cause», a-t-il ajouté. L’ancien premier ministre, M. Sélim Hoss, a déclaré avoir été surpris par la disparition de celui qui était pour lui un grand ami. L’ancien premier ministre a rendu hommage «au grand homme qui a su s’affirmer sur la scène locale et internationale», et où il a réussi à se faire étendre. «Georges Jabre s’est forgé une excellente réputation; il a fait preuve à la fois d’une perception saine et sereine en matière de politique et d’une crédibilité absolue en tant qu’avocat», a affirmé M. Hoss, qui a ajouté que «Me Jabre a plus donné à son pays qu’il n’en a reçu». Louant l’ancien avocat pour ses qualités morales et ses dons intellectuels, le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, a témoigné de la position privilégiée qu’occupait le président de l’Union démocrate chrétienne libanaise sur le plan international ainsi que de la «grande estime dont il bénéficiait auprès du Saint-Père». M. Ferzli a dit avoir eu l’occasion de mieux connaître et d’apprécier Me Jabre lors d’un voyage qu’ils avaient effectué tous les deux au Vatican pour approfondir la question de l’entente libanaise. Rendant hommage à l’homme qui s’était fait remarquer par le courage et la détermination de ses idées, l’ancien vice-président de la Chambre, M. Albert Moukheiber, a déclaré à sa sortie de la maison du défunt à Beit-Chébab: «Ce n’est pas seulement la région du Metn qui est aujourd’hui en deuil, mais le Liban tout entier». De nombreux télégrammes ont été adressés de l’étranger à la famille du disparu. Joignant ses prières à ceux de la famille du défunt, l’ancien commandant en chef, le général Michel Aoun, a salué «le courage et la sagesse d’un homme qui a longtemps œuvré en faveur du rapprochement, de l’entente nationale et de la paix». A noter que le consul du Liban à Milan, M. Jad el-Hassan, a suivi tout au long de la journée d’hier le déroulement de l’enquête visant à déterminer les causes du décès. Le rapatriement de la dépouille mortelle se fera après la clôture de l’enquête. Les enquêteurs, qui ont ordonné une autopsie, s’efforcent de déterminer si Georges Jabre est décédé des suites d’une intoxication alimentaire ou d’une crise cardiaque, les deux causes pouvant d’ailleurs être liées l’une à l’autre.
Le Liban tout entier a rendu hommage hier à celui qui avait su s’imposer par son ouverture d’esprit et sa propension au dialogue. Le décès de Georges Jabre, survenu dans la nuit de dimanche à lundi à Milan, en Italie, ancien président de l’Union chrétienne libanaise et un des maîtres du barreau au Liban, a suscité de toutes parts un chagrin profond. Malgré les...