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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Le ministre iranien a regagné son pays Kharazi : l'avenir de la résistance est une affaire intérieure libanaise (photo)

Interrogé sur le devenir de la résistance dans le cas d’un retrait israélien, le ministre iranien des Affaires étrangères, M. Kamal Kharazi, a précisé que «cette question relève de la seule compétence de l’Etat libanais». «Un retrait israélien signifie une victoire certaine de la résistance dont l’avenir reste une affaire strictement libanaise en ce sens que seul l’Etat libanais est habilité à prendre les décisions qui s’imposent en la matière». M. Kharazi a fait cette déclaration au salon d’honneur de l’AIB où il a tenu une conférence de presse conjointe avec son homologue libanais M. Farès Boueiz, avant de prendre son avion pour Téhéran, clôturant ainsi une visite de 72h à Beyrouth. «Cette visite a été très bonne à tous les niveaux, a-t-il précisé, la concordance des points de vue des deux pays concernant l’occupation israélienne au Sud s’est encore une fois confirmée, et nous sommes sûrs que l’avenir du Liban sera radieux». Le chef de la diplomatie iranienne, définissant la nature des relations de son pays avec le Hezbollah et le devenir de ce dernier après le retrait israélien, a affirmé que «les relations de son pays avec le Liban ne passent que par les canaux officiels» et que «toutes les questions liées à des partis ou à des communautés entrent dans le chapitre de la politique interne libanaise». M. Kharazi a affirmé par ailleurs que «les informations en sa possession indiquent que les quatre Iraniens enlevés au Liban (en 1982) sont en Israël» précisant que «des démarches sont entreprises au niveau de l’ONU pour les libérer». «Un pacte syro-iranien en réponse au pacte israélo-turc serait-il envisageable?» lui-a-t-on demandé. Il a répondu: «Le pacte israélo-turc menace la sécurité régionale. Notre réponse a été le congrès du développement qui s’est tenu à Téhéran et durant lequel il a été demandé à tous les pays de mettre un terme à leurs relations avec Israël». Commentant la déclaration du ministre israélien de la Défense sur l’application de la 425 M. Boueiz a, pour sa part, indiqué que «toutes les explications israéliennes ne visent en fait que l’annulation de la 425» et que «le Liban refuse de se voir imposer des pourparlers identiques à ceux qui ont abouti à l’accord du 17 mai». Dans la journée, M. Kharazi s’était rendu à Cana où il a fleuri les tombes des victimes des bombardements israéliens, tombées en 1996, lors de l’opération dite «Raisins de la colère».
Interrogé sur le devenir de la résistance dans le cas d’un retrait israélien, le ministre iranien des Affaires étrangères, M. Kamal Kharazi, a précisé que «cette question relève de la seule compétence de l’Etat libanais». «Un retrait israélien signifie une victoire certaine de la résistance dont l’avenir reste une affaire strictement libanaise en ce sens que seul...