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Actualités - CHRONOLOGIE

Syndicats - Agitation au ministère de l'Information Abou Rizk réclame le réajustement des salaires dans le secteur privé

Le président de la CGTL Elias Abou-Rizk a demandé au président Elias Hraoui de publier, avant la fin de son mandat, un décret de réajustement des salaires dans le secteur privé, où aucun réajustement n’a eu lieu depuis trois ans, du fait du retard subi par l’approbation de l’échelle des salaires. Le président Hraoui a reçu M. Abou-Rizk qui a évoqué certains amendements à l’échelle des salaires en vue de préserver les droits des salariés lésés. M. Abou-Rizk a aussi soulevé la question de l’injustice dont sont victimes les enseignants du secteur public dont les critères salariaux diffèrent de ceux du secteur privé. Il a aussi souligné la différence de salaires entre des collègues occupant le même poste du fait de l’intégration de certains à l’échelle des salaires, alors que d’autres ne l’étaient pas. Réunion du comité exécutif Sur un autre plan, M. Abou-Rizk a convoqué le conseil exécutif de la CGTL à une réunion qui doit se tenir au siège de la confédération, rue Badaro, après-demain jeudi. À l’ordre du jour : l’échelle des salaires et le réajustement des salaires du secteur privé, la pérennité du travail et la vague de licenciements arbitraires, les libertés syndicales, le travail des enfants et le crime contre la malheureuse Fatmé Jassem, ainsi que la poursuite des préparatifs du congrès syndical national. M. Abou-Rizk a ensuite reçu une délégation des employés de la Banque nationale pour le développement industriel et touristique, à qui il a promis de procéder aux contacts nécessaires en vue de tenter de trouver une solution à leur problème. M. Abou-Rizk devait aussi recevoir une délégation des pigistes du ministère de l’Information, venus l’informer de l’injustice qui les frappe depuis des années et que la nouvelle échelle des salaires est venue consacrer. Les contractuels de l’Information ont tenu hier une réunion au siège du ministère pour passer en revue les développements survenus à l’issue de l’adoption de la nouvelle échelle des salaires et des avantages dont ils n’ont pu bénéficier du fait de leur exclusion de cette échelle. Les contractuels du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur ont participé à cette réunion. Premier à prendre la parole, M. Ali Khreybani (Ani) devait brosser un bref historique de la situation des contractuels de l’Information qui, du fait de leur exclusion de l’échelle des salaires, se sont vus octroyer une augmentation mensuelle allant de 60 000 à 100 000 livres, alors que celle accordée à leurs collègues cadrés du secteur public varie entre 300 000 et 400 000 livres. Pour le directeur de l’Ani Rafic Chlala, il n’existe que deux solutions : soit procéder à une révision du projet de loi, soit adopter des mesures de rechange. Le directeur de Radio Liban Fouad Hamdane devait ensuite prendre la parole pour s’étonner des rumeurs affirmant l’existence d’un excédent de fonctionnaires au sein du ministère et mettre en relief la modicité des salaires. En effet, sur les 1 700 personnes employées, 800 touchent entre 250 000 et 300 000 livres, moins de 600 autres touchent entre 300 000 et 500 000 livres, 275 autres touchent entre 500 000 et 800 000 livres, et seulement 25 entre 800 000 et un million. M. Hamdane a aussi démenti les informations selon lesquelles les contractuels du ministère sont «illettrés» et affirmé que, sur les 1700 personnes, 1000 sont détentrices d’un diplôme universitaire, 500 autres titulaires du baccalauréat deuxième partie, et que les 200 restants possèdent des diplômes de l’instruction secondaire.
Le président de la CGTL Elias Abou-Rizk a demandé au président Elias Hraoui de publier, avant la fin de son mandat, un décret de réajustement des salaires dans le secteur privé, où aucun réajustement n’a eu lieu depuis trois ans, du fait du retard subi par l’approbation de l’échelle des salaires. Le président Hraoui a reçu M. Abou-Rizk qui a évoqué certains...