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Actualités - INTERVIEWS

Entreprises - Roger Ourset dresse un bilan L'Esa, un vecteur pour l'emploi

L’École supérieure des affaires, école francophone à vocation internationale, a organisé dernièrement un «forum de l’entreprise» qui a été marqué par la participation de représentants de plus de cinquante sociétés opérant au Liban et dans la région. Dans un entretien accordé à L’Orient Le Jour, M. Roger Ourset, directeur général de l’Esa, a dressé un bilan des premières promotions et de son action. L’École supérieure des affaires, inaugurée par Jacques Chirac il y a deux ans, est, depuis, administrée par un conseil de surveillance dont la présidence est conjointement assurée par le gouverneur de la Banque du Liban, M. Riad Salamé, et l’ambassadeur de France à Beyrouth, M. Daniel Jouanneau. Lors de la dernière réunion du conseil, la participation active des grandes écoles françaises du groupe ESCP et HEC a été souligné, en raison de la qualité de l’enseignement dispensé par l’ensemble des professeurs de ces établissements, qui font maintenant régulièrement le déplacement vers Beyrouth. Par ailleurs, l’initiative d’élargir le corps professoral à des intervenants non français a été favorablement accueillie par le conseil. Des professeurs non francophones aussi Ainsi, à partir de cette année, plusieurs enseignants, issus des plus prestigieuses écoles de commerce, ont été invités à l’Esa. En outre, l’École européenne des affaires, dont le directeur lui-même anime déjà des cours à Beyrouth, va renforcer sa participation. Par ailleurs, ont été inclus dans les programmes, les cours de professeurs d’écoles francophones, telles HEC Lausanne, HEC Montréal, l’Université de Québec ou encore d’écoles très spécialisées en finance, par exemple, le «Ceram» de Nice ou l’École supérieure de commerce de Rouen. «L’idée étant de donner aux étudiants une ouverture réelle sur le monde, souligne M. Ourset, la direction de l’Esa a souhaité inclure son enseignement à travers ce que l’on peut appeler le réseau mondial des grandes écoles de commerce. Notre enseignement n’est pas académique, il se doit d’être un vecteur pour l’emploi. Si aujourd’hui, les affaires ont été mondialisées, l’enseignement supérieur, à notre niveau, doit l’être aussi, afin que nos étudiants soient directement efficients après l’obtention de leur MBA ou de leur mastère spécialisé». Pour cela, plusieurs professeurs bilingues et non francophones participent déjà à l’enseignement de l’Esa. Ainsi, l’université italienne Luigi Bocconi de Milan, la London Business School, ou encore une école de Grèce sont représentées par un corps professoral de premier plan. «Le MBA, ou le mastère de Beyrouth, seront reconnus à l’égalité avec les diplômes décernés par les établissements similaires, par toutes les grandes entreprises internationales. Le but étant que n’importe quel groupe international puissent recruter indifféremment à Beyrouth, à Paris, à Milan ou ailleurs», insiste le directeur de l’Esa. Le dernier bilan indique que plus de trois cents étudiants ont suivi les cours de l’Esa à Beyrouth. Tous ces étudiants, particulièrement ceux des programmes à temps plein, ont été assistés par l’école dans leur démarche de recherche d’emploi ou dans l’évolution de leur carrière. «Nous accordons beaucoup de soin à cet aspect, confie M. Ourset. C’est pour cette raison que nous avons organisé un forum des entreprises qui, pour la deuxième année consécutive, a remporté un vif succès tant par rapport aux étudiants, qu’à travers la participation de plus de 50 entreprises opérant au Liban ou même dans la région. Cela dénote clairement le besoin de ces établissements pour des cadres adaptés aux situations modernes des affaires et confirme la volonté, très nette, de pays comme la Syrie, ou d’autres pays de la région, de s’ouvrir économiquement», conclut le directeur de l’école. Le résultat de cette action ne s’est d’ailleurs pas fait attendre; 92 % des étudiants de la première promotion ont trouvé un emploi de premier ordre, dans un délai de trois mois. Aujourd’hui, la plupart des entreprises de la région restructurent leur mode de recrutement.
L’École supérieure des affaires, école francophone à vocation internationale, a organisé dernièrement un «forum de l’entreprise» qui a été marqué par la participation de représentants de plus de cinquante sociétés opérant au Liban et dans la région. Dans un entretien accordé à L’Orient Le Jour, M. Roger Ourset, directeur général de l’Esa, a dressé un bilan...