Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Diplomatie - Conférence au British Council Mac Lennan souligne l'attachement de la Grande-Bretagne à la stabilité du Liban

L’ambassadeur de Grande-Bretagne, M. David Mac Lennan, a souligné l’attachement de son pays à la stabilité du Liban, indiquant qu’en dépit de toutes les difficultés, Londres a insisté pour maintenir sa présence au pays des cèdres pendant la guerre. M. MacLennan a donné hier une conférence au British Council (Ras Beyrouth) sur la politique étrangère du Royaume-Uni et a exposé les grands principes qui guident aujourd’hui la diplomatie britannique : paix, prospérité et respect des droits de l’homme. L’ambassadeur a fait un aperçu historique de la politique étrangère de la Grande-Bretagne du début du XIXe siècle à nos jours. «On disait dans le passé que les grandes puissances n’ont pas d’amis, mais ont seulement des intérêts (…), a-t-il dit. Nous sommes un peuple qui aime la paix. Toutefois, nous sommes prêts à aller en guerre pour protéger nos intérêts». La présence de la Grande-Bretagne au Liban n’est pas récente. Déjà, dans la première moitié du siècle dernier, elle était impliquée dans les conflits qui secouaient la région. En 1840, la flotte a bombardé Byblos et en 1860, un contingent britannique faisait partie de la force internationale formée pour mettre un terme à la guerre civile qui ravageait le Mont-Liban, rappelle M. Mac Lennan. Les droits de l’homme occupent une place importante dans la politique étrangère britannique. Pour améliorer la situation à ce niveau, M. Mac Lennan a indiqué qu’il ne fallait pas hésiter à faire usage de «pressions et de sanctions. Mais nous devons aussi avoir recours au dialogue». La Grande-Bretagne est aussi présente au Proche-Orient soit directement, soit en tant que membre de l’Union européenne. Une union qu’elle aimerait voir élargie à d’autres États. «L’UE est impliquée dans le processus de paix depuis son lancement à Madrid en 1991, a-t-il dit. Si le Liban ne figure pas en tête des préoccupations du Royaume-Uni, il n’en reste pas moins que Londres accorde un intérêt particulier au pays des cèdres. «Nous avons en fin de compte des intérêts commerciaux. L’instabilité est dangereuse et porte atteinte à nos intérêts», a-t-il dit. M. Mac Lennan a rejeté les critiques selon lesquelles la communauté internationale n’avait pas tenu ses engagements concernant l’aide aux agriculteurs après l’éradication de la culture du haschisch et du pavot dans la Békaa. Il a précisé que le Liban avait reçu plus de deux milliards de dollars d’aides et de prêts de la communauté internationale, parmi lesquelles figurent des sommes qui devraient être dépensées pour venir en aide aux cultivateurs.
L’ambassadeur de Grande-Bretagne, M. David Mac Lennan, a souligné l’attachement de son pays à la stabilité du Liban, indiquant qu’en dépit de toutes les difficultés, Londres a insisté pour maintenir sa présence au pays des cèdres pendant la guerre. M. MacLennan a donné hier une conférence au British Council (Ras Beyrouth) sur la politique étrangère du Royaume-Uni et a...