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Actualités - OPINION

Un brûlot de Najah Wakim : les mains noires

Une démolition en règle de l’aréopage. Un pavot dans le marigot. Éternel, irréductible opposant, le député Najah Wakim endosse la toge du procureur italien Di Pietro, paraphrase à rebours son Mani pulite et lance un brûlot, Les mains noires. En 301 pages, il dit tout et peut-être même plus. Car si les tableaux synoptiques et les données de chiffres abondent, les preuves basées sur des documents sont plutôt rares. Mais ce réquisitoire incendiaire passe au laser tous les thèmes d’une décadence reconnue par les responsables eux-mêmes : la corruption, les détournements de fonds, les spoliations, les prévarications, la gabegie, le gaspillage, les combines, les montages, les trusts, les contrats, l’impéritie, le surendettement. Le partage du gâteau en somme. Le député procède en outre sur le plan politique à un survol de l’histoire, pour dénoncer ce qu’il pense être des plans longue durée visant à une mainmise sur le pouvoir. Le livre peut dès lors constituer un événement entraînant diverses réactions. Et l’affaire reste donc à suivre.
Une démolition en règle de l’aréopage. Un pavot dans le marigot. Éternel, irréductible opposant, le député Najah Wakim endosse la toge du procureur italien Di Pietro, paraphrase à rebours son Mani pulite et lance un brûlot, Les mains noires. En 301 pages, il dit tout et peut-être même plus. Car si les tableaux synoptiques et les données de chiffres abondent, les preuves...