Et Nathalie Debbas ?

- Lorsque M. Boutros Harb affirme que l’affaire de la petite Fatmé aura permis de rouvrir le dossier de tous les scandales dont les victimes sont des enfants, M. Berry l’interrompt : «Je voudrais justement savoir où en est-on dans l’affaire Nathalie Debbas». - M. Hussein Hajj Hassan réclame un ministère de l’Enseignement religieux. Son collègue Mohammed Abdel Hamid Beydoun propose en riant qu’il soit confié à M. Fouad Siniora. Hariri éclate de rire et lance à Beydoun : «Je vous vois mieux en ministre de l’Enseignement religieux et des Waqfs». Berry s’adresse alors au chef du gouvernement : «Si Beydoun sème le désordre, devez-vous en faire autant?». - Aux députés Khaled Saab, Tammam Salam et Ahmed Karamé, qui avaient rapproché leurs chaises pour bavarder, M. Berry lance énervé : «C’est donc un café que vous inaugurez là?». - Le ministre de l’Éducation tente d’interrompre le député Ghazi Zeayter qui posait le problème des fonds alloués aux écoles publiques. Mais M. Berry l’en empêche : «Vous arrivez en retard et vous voulez quand même parler?». - Lorsque M. Robert Ghanem proteste contre le fait que la route Machghara-Kab Elias n’a toujours pas été percée, sachant que le projet aurait dû être exécuté en juillet, M. Berry intervient en ironisant : «C’est comme à Miziara. Pensez-vous pouvoir compter sur le ministère des Travaux». - M. Zaher Khatib, qui proteste contre le retrait du chapitre relatif aux pensions de retraite, affirme : «Nous nous étions pourtant entendus avec le ministre sur les chiffres». La main sur la joue, Berry soupire : «C’est juste une impression que vous avez eue». - Mme Nayla Moawad estime que le ministère des Finances pourrait débourser 100 000 dollars pour équiper les écoles publiques et c’est le président de la Chambre qui répond : «Vous rêvez...».