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Actualités - DISCOURS

Sfeir : ceux qui contractent le mariage civil ne peuvent plus recevoir les saints sacrements

A ceux qui se posaient encore des questions sur l’attitude de l’Eglise catholique concernant le mariage civil, le patriarche maronite a répondu hier en affirmant qu’une telle union va à l’encontre de la doctrine de l’Eglise et que ceux qui la contractent ne peuvent plus recevoir les saints sacrements. Le cardinal Nasrallah Sfeir a clarifié sa position dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké. Il a déclaré à ce sujet: «Des questions accessoires ont été soulevées la semaine dernière, prenant le pas sur des problèmes bien plus importants qui auraient dû retenir l’attention des responsables». «Le mariage civil va à l’encontre de la doctrine de l’Eglise. Celui qui contracte un tel mariage ne pourra plus recevoir les saints sacrements», a-t-il dit avant d’ajouter: «Les personnes divorcées qui se remarient, n’ont pas le droit de recevoir la communion comme le spécifie l’Exhortation apostolique (...)». «En outre, a poursuivi Mgr Sfeir, l’égalité de tous devant la loi au Liban nous impose de nous ranger aux côtés de nos frères musulmans. C’est là une attitude qui remonte à plus de cinquante ans». Concernant par ailleurs l’abolition du confessionnalisme politique, le prélat maronite a déclaré: «Avant d’abolir le confessionnalisme dans les textes, il faut l’effacer des cœurs. Cette abolition nécessite un climat d’entente nationale qui, malheureusement, n’existe pas actuellement». S’étonnant du fait que de telles questions aient pris le pas sur la tragédie du Sud en présence du secrétaire général des Nations Unies, Mgr Sfeir ajoute: «Celui-ci gardera de nous l’impression d’un peuple qui ne sait pas ce qu’il veut et qui a toujours besoin d’une tutelle. Le bon peuple libanais se demande ainsi: est-ce là le but ?» L’archevêque de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, déclare quant à lui: «Nous ne réclamons pas le mariage civil car nous n’en avons pas besoin; nous avons nos sacrements. Mais si certains veulent contracter ce genre d’union, comment les en empêcher? Nous prions pour eux afin qu’ils se marient aussi religieusement», a-t-il dit. Selon Mgr Matar, si le mariage civil constitue un remède pour certaines personnes, ce remède peut être également nocif. Il a ainsi estimé que la famille en Occident s’est disloquée en raison de l’adoption de ce type d’union. Pour en revenir aux activités du cardinal Sfeir, celui-ci a reçu samedi une délégation de touristes allemands devant lesquels il a notamment rappelé que «le Liban est occupé par Israël au Sud et dans la Békaa-Ouest. Il y a aussi dans le pays 40.000 soldats syriens, sans compter la présence palestinienne. Nous œuvrons aujourd’hui pour l’application de la résolution 425 et pour le retrait de toutes les armées étrangères de son territoire», a-t-il ajouté.
A ceux qui se posaient encore des questions sur l’attitude de l’Eglise catholique concernant le mariage civil, le patriarche maronite a répondu hier en affirmant qu’une telle union va à l’encontre de la doctrine de l’Eglise et que ceux qui la contractent ne peuvent plus recevoir les saints sacrements. Le cardinal Nasrallah Sfeir a clarifié sa position dans son homélie...