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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël veut associer l'ONU à un règlement au Liban

Les Nations Unies doivent être associées à un retrait des troupes israéliennes du Liban, a estimé dimanche un haut responsable israélien, à deux jours de l’arrivée à Jérusalem du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. «L’ONU sera immanquablement associée, d’une manière ou d’une autre, à un règlement du conflit israélo-libanais», a indiqué le coordinateur des activités israéliennes au Liban, M. Uri Lubrani. «Nous sommes impatients de promouvoir notre initiative qui permettra le retrait de nos troupes du Liban-Sud et de trouver des arrangements de sécurité nous préservant du terrorisme (...) Il va de soi que les Casques bleus seront de toute façon impliqués au Liban, comme ils le sont déjà depuis le déploiement des contingents de la FINUL», la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, a-t-il poursuivi. Interrogé sur l’éventuel rôle de M. Annan dans un règlement au Liban, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que sa visite serait «une excellente occasion pour Israël d’expliquer son point de vue sur le processus de paix dans tous ses aspects». La FINUL a été créée en 1978 par la résolution 425 du Conseil de Sécurité «pour confirmer le retrait des forces israéliennes, rétablir la paix et la sécurité internationales, et aider le gouvernement libanais à assurer la restauration de son autorité effective dans la région». Israël s’appuie sur ce passage de la 425 pour réclamer au gouvernement libanais, en échange d’un retrait des troupes d’occupation, des garanties quant à la sécurité de la frontière commune. Israël espère que l’ONU entérinera son interprétation de la résolution et œuvrera à un règlement négocié. Le ministre israélien de la Défense Yitzhak Mordehaï, selon ses proches cités dimanche par le Jérusalem Post, «espère que M. Annan usera de son prestige considérable pour permettre la conclusion d’arrangements de sécurité israélo-libanais débouchant sur le retrait» de l’armée israélienne du Liban. M. Mordehaï doit se rendre mercredi à Washington pour tenter de rallier les Etats-Unis à son initiative concernant le Liban. M. Annan est quant à lui attendu mardi à Jérusalem, dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient qui l’a notamment conduit à Beyrouth et Damas. Des opérations antisyriennes Il convient de signaler qu’un député de l’aile dure de la droite israélienne a préconisé samedi des attaques contre l’armée syrienne en réponse aux opérations contre l’armée israélienne au Liban. «Si des soldats israéliens se font tuer au Liban, il n’y a pas de raisons pour que des soldats syriens ne reviennent pas eux aussi dans des cercueils» a déclaré à la radio M. Uzi Landau, président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement. «Il faut changer les règles du jeu au Liban et faire comprendre aux Syriens qu’ils auront à payer un prix pour les attaques lancées contre nos forces ou contre le nord d’Israël» a poursuivi le député du Likoud. «Si la Syrie contrôle bien le Liban, comme nous le disons, elle doit être tenue responsable des opérations lancées par le Hezbollah qui a son soutien» a estimé M. Landau. M. Landau, dont la commission n’a pas de pouvoir de décision, a souligné qu’un tel changement de stratégie devait précéder un retrait militaire israélien du Liban.
Les Nations Unies doivent être associées à un retrait des troupes israéliennes du Liban, a estimé dimanche un haut responsable israélien, à deux jours de l’arrivée à Jérusalem du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. «L’ONU sera immanquablement associée, d’une manière ou d’une autre, à un règlement du conflit israélo-libanais», a indiqué le...