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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Le BN et le PSP sceptiques quant à l'organisation mondiale du tourisme

Aussi bien le Bloc national que le Parti socialiste progressiste ont exprimé leur scepticisme quant à l’organisation des municipales prévues en principe en mai prochain. Il ne s’agit pas là du seul point sur lequel les deux partis sont d’accord. Leurs vues concordent au sujet de tous les dossiers que leurs responsables respectifs ont abordés au cours de la réunion qu’ils ont tenue hier au siège du PSP à Wata Moussaytbé et qui a débouché sur la formation de deux comités de suivi: politique et syndical. Le Bloc national et le PSP ont donc poursuivi les concertations qu’ils avaient entamées lorsqu’une délégation du PSP conduite par M. Walid Joumblatt s’était rendue au siège du Bloc national à Saïfi, le 11 février dernier. Le président du conseil exécutif du BN, M. Sélim Salhab, son secrétaire général, M. Ibrahim Estéphan, et plusieurs cadres du parti, notamment MM. Nasri Faddoul, Paul Kanaan, Clovis Chartouni, Charbel Zeenny, Khalil Tabet et André Chidiac, se sont rendus dans la matinée à Wata Moussaytbé, où ils ont été reçus par M. Walid Joumblatt et le député Akram Chehayeb, entourés des responsables du parti. La réunion s’est tenue en présence des vice-présidents du PSP, MM. Doureid Yaghi et Antoine Achkar, et de MM. Chérif Fayad, Sélim Khoury, Daoud Hamed, Salah Aboulhosn et Mehdi Chéhadé. Dans une conférence de presse conjointe, MM. Joumblatt et Estéphan ont exposé les résultats de la réunion. Tous deux ont d’abord mis l’accent sur la solidité et l’ancienneté des relations entre les deux partis. Tous deux ont aussi souligné l’importance de l’instauration d’un Etat laïc. «Un régime démocratique parlementaire républicain doit donner naissance à ce système», a déclaré M. Estéphan. «Nous implorons les responsables au Liban d’intervenir en faveur d’une société civile qui ne supprime pas la liberté de religion et de croyance et en faveur de la démocratie et des libertés», a affirmé M. Joumblatt, rappelant que son parti s’était déclaré pour la laïcité. Le ministre a en outre rejeté tout lien entre le mariage civil facultatif et l’abolition du confessionnalisme politique. Concernant le processus de retour des déplacés, MM. Estéphan et Joumblatt ont reproché à l’Etat de tarder à clôturer ce dossier, en soulignant que le gouvernement peut facilement trouver l’argent qu’il souhaite lorsqu’il a besoin de financer un projet. «Le gouvernement ou une partie du Cabinet peut trouver l’argent nécessaire à la construction de ponts ou au percement de tunnels. Mais pour ce qui est des déplacés, il semble qu’il y ait une décision politique de jeter ce dossier dans les oubliettes, ce qui est affolant étant donné la gravité des conséquences d’une telle option, notamment sur le plan de la distribution démographique», a déclaré M. Joumblatt. Les deux partis se sont entendus sur la mise en application inconditionnelle de la résolution 425 et ont souligné la nécessité que les deux volets libanais et syrien des négociations de paix restent concomitants. M. Joumblatt a insisté sur le respect des principes retenus durant la conférence de Madrid qui avait donné le coup d’envoi du processus de paix, en rappelant que les négociations israélo-arabes avaient été entamées sur base du principe de la terre contre la paix. «Lorsque nous parlons de terre, nous entendons le Golan, le Liban-Sud et la Palestine. Je pense que nous voulons tous, pour éviter l’implantation, un Etat palestinien en Palestine, en Cisjordanie, à Gaza, d’autant que la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et la suppression du caractère original de Jérusalem signifie l’implantation directe ou indirecte au Liban et dans les Etats arabes», a déclaré M. Joumblatt. Les responsables des deux partis ont affirmé ne pas croire à la tenue des municipales: «Nous avons tenté d’aborder le sujet, mais vu la façon avec laquelle le Pouvoir gère ce dossier, nous avons considéré qu’il est inutile d’en parler à l’heure actuelle et nous avons exprimé des réserves quant à d’éventuelles surprises de la part du Pouvoir qui nous a plutôt habitués aux mauvaises surprises», a constaté M. Estéphan. Le chef du PSP a renchéri: «Le retard (dans l’annonce des dates et de la répartition des circonscriptions électorales) est étonnant. «Ils» nous ont habitués aux surprises. De plus, le gouvernement était censé présenter un projet de décentralisation administrative pour compléter le rôle des municipalités». Il a ensuite annoncé la formation de deux comités de suivi: la première, politique, est composée de MM. Chérif Fayad, Doureid Yaghi et Antoine Achkar, représentant le PSP, et de MM. Ibrahim Estéphan, Nasri Faddoul et Imad Osman, représentant le Bloc national. La deuxième, syndicale, comprend, pour le PSP, MM. Daoud Hamed, Mehdi Chéhadé et Ali Jaber et pour le BN MM. Charbel Zeenny, Clovis Chartouni et Paul Kanaan.
Aussi bien le Bloc national que le Parti socialiste progressiste ont exprimé leur scepticisme quant à l’organisation des municipales prévues en principe en mai prochain. Il ne s’agit pas là du seul point sur lequel les deux partis sont d’accord. Leurs vues concordent au sujet de tous les dossiers que leurs responsables respectifs ont abordés au cours de la réunion qu’ils...