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Actualités - CHRONOLOGIE

Entamant au Ghana sa tournée sur le continent noir Clinton propose aux africains un partenariat avec l'Amérique (photo)

Le président Bill Clinton, donnant hier au Ghana le coup d’envoi d’une ambitieuse tournée en Afrique noire, a offert à ce continent de bâtir un «partenariat» avec l’Amérique reposant sur la démocratisation et la libéralisation de l’économie (VOIR AUSSI PAGE 8). M. Clinton a eu droit, au son des tam-tams, à un accueil triomphal de la part de la foule rassemblée sur la place de l’Indépendance, au cœur d’Accra, pour voir et écouter le premier président américain à visiter l’Afrique au sud du Sahara depuis vingt ans.Tout au long de cette brève visite, qui devait durer moins de dix heures, l’organisation minutieuse de la Maison-Blanche, où tout est soigneusement mis en scène, a été confrontée à l’exubérance et à la spontanéité africaines, notamment lorsque M. Clinton, fidèle à son habitude, a entrepris de serrer des mains après son discours, provoquant un gros mouvement de foule qui a semblé inquiéter sa sécurité rapprochée. Rappelant que le Ghana était la première étape d’une tournée de onze jours qui le conduira en Ouganda, au Rwanda, en Afrique du Sud, au Botswana et au Sénégal — des pays où aucun président américain ne s’est jamais rendu —, il a estimé, dans une autocritique claire de l’indifférence jusque-là manifestée par Washington pour ce continent, que c’était un voyage «que l’Amérique aurait dû faire plus tôt». Mais il a surtout utilisé cette étape pour expliquer la nouvelle politique africaine des Etats-Unis. Les spectateurs, qui agitaient des petits drapeaux aux couleurs des deux pays et des portraits de M. Clinton et du président ghanéen Jerry Rawlings, ont interrompu plusieurs fois ses propos par une ovation, notamment lorsqu’il a lancé que les Etats-Unis étaient «prêts à vous aider» et lorsqu’il a lâché quelques mots en ashanti, l’une des langues locales, pour «saluer» le Ghana. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Michael McCurry, a estimé qu’il s’agissait «de la foule la plus énorme qu’il (M. Clinton) a vu comme président, peut-être l’une des plus énormes qu’un président américain ait jamais vu».
Le président Bill Clinton, donnant hier au Ghana le coup d’envoi d’une ambitieuse tournée en Afrique noire, a offert à ce continent de bâtir un «partenariat» avec l’Amérique reposant sur la démocratisation et la libéralisation de l’économie (VOIR AUSSI PAGE 8). M. Clinton a eu droit, au son des tam-tams, à un accueil triomphal de la part de la foule rassemblée sur...