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Actualités - CHRONOLOGIE

Ross jeudi dans la région pour mettre la dernière main aux idées US Les Etats-Unis veulent éviter le bras de fer avec l'Etat hébreu

Les responsables américains ont accueilli avec un flegme apparent les menaces israéliennes de se servir du Congrès comme arme de dissuasion et présentaient la visite cette semaine de Dennis Ross en Israël comme un nouvel effort de conciliation (VOIR EN PAGE 7). M. Ross doit quitter Washington demain mercredi pour une mission de plusieurs jours au cours de laquelle il doit rencontrer le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le dirigeant palestinien Yasser Arafat «afin de mettre la dernière main aux idées» américaines pour relancer les négociations entre les deux camps, a indiqué un porte-parole du département d’Etat, James Foley. M. Foley a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’un plan américain ni même de propositions «formelles et définitives» et que les Etats-Unisn’avaient pas l’intention «d’imposer leur volonté à aucune des deux parties». Selon un responsable palestinien, M. Ross n’arrivera que jeudi dans la région pour rencontrer les autorités israéliennes et palestiniennes. Sa dernière visite remonte à début janvier, et elle n’avait donné aucun résultat. Le même responsable américain a tenté de minimiser le bras de fer entre le gouvernement américain et le premier ministre Benjamin Netanyahu, qui cherche à dissuader Washington de rendre publiques ses propositions. Celles-ci impliquent un retrait militaire israélien de Cisjordanie nettement plus large que celui envisagé par M. Netanyahu. Ce dernier a réitéré sa position hier: «Israël, seul, déterminera ses besoins de sécurité et l’ampleur du retrait», a martelé le premier ministre israélien devant la presse, ajoutant qu’il ne «pense pas qu’il puisse y avoir une totale coordination avec les Etats-Unis, car vues du Potomac (le fleuve qui arrose Washington), les choses ne sont pas les mêmes que vues du Jourdain». Dans la matinée il avait déclaré à la radio militaire que «les territoires sont vitaux, alors ne nous cachons pas la tête dans le sable». Si le président Bill Clinton décidait de recommander publiquement un retrait de 13 pour cent, alors qu’Israël ne veut pas aller au-delà de neuf pour cent — selon les chiffres de la presse israélienne — M. Netanyahu se retrouverait en position délicate. Mais selon des diplomates européens, le fait que les propositions américaines soient toujours présentées comme des «idées» qui ne seraient pas définitives montre que Washington cherche à gagner du temps. «Cela semble confirmer que la Maison-Blanche n’a pas envie de faire vraiment pression» sur M. Netanyahu, estime l’un d’eux.
Les responsables américains ont accueilli avec un flegme apparent les menaces israéliennes de se servir du Congrès comme arme de dissuasion et présentaient la visite cette semaine de Dennis Ross en Israël comme un nouvel effort de conciliation (VOIR EN PAGE 7). M. Ross doit quitter Washington demain mercredi pour une mission de plusieurs jours au cours de laquelle il doit...