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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les évêques maronites déplorent l'élément surprise dans les échéances électorales

«Les questions que se posent les Libanais sur certains sujets probablement cruciaux comme les élections municipales ou présidentielle, ainsi que l’éventuel amendement de la Constitution sont un mauvais signe dans la mesure où ces échéances pourraient constituer une surprise». C’est ce qu’ont affirmé hier les évêques maronites réunis à Bkerké sous l’égide du patriarche Nasrallah Sfeir. Selon eux, «un tel climat d’instabilité diminue la confiance des gens dans leur patrie car dans les pays véritablement démocratiques, les citoyens savent à l’avance quelles sont les échéances auxquelles ils doivent se préparer en toute conscience et responsabilité». Au terme de sa réunion mensuelle, l’Assemblée des prélats a publié un communiqué dans lequel elle a commencé par se féliciter des concertations entreprises par le premier ministre Rafic Hariri. Le communiqué poursuit à ce sujet: «Le président du Conseil a pu ainsi s’informer directement des revendications légitimes des différentes factions libanaises. Celles-ci espèrent que le gouvernement sera en mesure de les satisfaire en dépit de toutes les difficultés dont pâtit le pays. Malheureusement, les Libanais sentent que le pouvoir fait désormais du surplace depuis que les institutions constitutionnelles sont remplacées par les gouvernants». Les évêques maronites ont évoqué d’autre part «la polémique autour de l’application de la résolution 425», déclarant à ce propos: «La visite au Proche-Orient du secrétaire général des Nations Unies et le climat d’inquiétude qui prévaut dans les pays de la région montrent que l’on se soucie des problèmes dont souffrent nos peuples. L’intérêt manifesté à cet égard laisse espérer que celui-ci sera couronné de succès. Chacun des pays de la région pourra alors jouir d’une vie digne, libre et paisible dans ses frontières internationalement reconnues», ajoute le communiqué avant de requérir une action de l’Etat visant à «apaiser les craintes des habitants de Jezzine, de la bande frontalière et de la Békaa-Ouest».
«Les questions que se posent les Libanais sur certains sujets probablement cruciaux comme les élections municipales ou présidentielle, ainsi que l’éventuel amendement de la Constitution sont un mauvais signe dans la mesure où ces échéances pourraient constituer une surprise». C’est ce qu’ont affirmé hier les évêques maronites réunis à Bkerké sous l’égide du...