Salaires et loyers La CGTL demande à l'Etat d'assumer ses responsabilités

Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, s’est entretenu avec le président de la CGTL, M. Elias Abou-Rizk, qu’il a reçu dans la matinée d’hier, des projets de lois sur l’échelle des salaires et sur les loyers. Était notamment présent à cette rencontre, le secrétaire général de la centrale syndicale, M. Saad’eddine Houmaidi Sakr. «Concernant l’échelle des salaires, nous avons demandé au président du Conseil de faire voter cette loi lors de la séance plénière de la Chambre, la semaine prochaine. Nous sommes contre l’annulation de l’effet rétroactif prévu dans le projet initial et contre l’exclusion des retraités. Ces deux volets du projet doivent faire ultérieurement l’objet d’une loi spéciale», a notamment déclaré M. Abou-Rizk à sa sortie de la résidence du président du Conseil à Koraytem. Par ailleurs, M. Abou-Rizk considère que toute nouvelle loi sur les loyers doit être équilibrée pour être admise par les intéressés. «Toute loi sur les loyers doit assurer de façon équitable les intérêts des locataires et des propriétaires, ce qui n’a pas été le cas de tous les projets de lois présentés jusqu’ici. Mais tout cela reste provisoire. La solution de ce problème endémique ne viendra que de l’État, seul capable de financer, à grande échelle, des projets d’habitat à des coûts modérés qui répondent aux besoins des couches les plus défavorisées», a précisé M. Abou-Rizk. Par la suite, M. Hariri devait recevoir le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, M. Nasri Khoury. Par ailleurs, jeudi dernier, M. Hariri a donné, en sa résidence de Koraytem, un dîner en l’honneur d’une délégation d’hommes d’affaires américains. Étaient présents à ce dîner, le ministre d’État aux Finances, M. Fouad Siniora, le ministre de l’Industrie, M. Nadim Salem, le ministre de l’Agriculture, M. Chawki Fakhoury, le ministre de l’Économie, M. Yassine Jaber, ainsi que de nombreux hommes d’affaires et d’industriels libanais. M. Hariri a fait un exposé sur la situation économique du pays et les perspectives de paix dans la région.