Le président américain Bill Clinton a fait pression hier sur les négociateurs israéliens et palestiniens réunis à Wye Plantation en leur donnant, sous la forme d’un ultimatum à peine déguisé, jusqu’à mardi pour parvenir à un accord sur les moyens de relancer le processus de paix. Le chef de la Maison-Blanche s’est pourtant dit vendredi «convaincu» de la bonne foi des négociateurs qui tentent d’arracher un accord, visant à relancer le processus de paix. «Je suis convaincu que les deux parties essayent vraiment d’aplanir leurs différences», a déclaré le président Clinton à l’occasion d’une réunion de campagne à Chicago (Illinois), alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat négocient depuis jeudi au centre de conférences de Wye River. M. Clinton a souligné que la semaine était passée «comme un nuage parce que je n’ai pas beaucoup dormi», ajoutant qu’il était resté aux côtés des deux dirigeants jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Le président américain a encore indiqué avoir appelé Mme Albright depuis l’avion présidentiel Air Force One en route pour Chicago pour se tenir au courant des pourparlers. Selon des responsables palestiniens, M. Clinton a donné jusqu’à mardi aux négociateurs pour parvenir à un accord. Interrogé à ce sujet un responsable de la Maison-Blanche n’a voulu ni confirmer ni démentir cette information. Les pourparlers de Wye Plantation portent principalement sur un deuxième retrait militaire israélien de Cisjordanie, de l’ordre de 13 pour cent, et sur les mesures que les Palestiniens doivent prendre en contrepartie pour prévenir des attentats anti-israéliens. Selon des membres des délégations, les négociateurs se sont scindés en plusieurs groupes de travail, dont un sur les arrangements de sécurité. Les points les plus épineux remonteront au plus haut niveau, sous l’égide du secrétaire d’État Madeleine Albright. Du côté palestinien, on estimait possible que M. Clinton revienne samedi à Wye Plantation pour des discussions informelles, le repos religieux du Shabbat empêchant les Israéliens de participer à des réunions formelles.
Le président américain Bill Clinton a fait pression hier sur les négociateurs israéliens et palestiniens réunis à Wye Plantation en leur donnant, sous la forme d’un ultimatum à peine déguisé, jusqu’à mardi pour parvenir à un accord sur les moyens de relancer le processus de paix. Le chef de la Maison-Blanche s’est pourtant dit vendredi «convaincu» de la bonne foi des...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent