Hariri : la fin d'une ère de destruction

Prenant la parole lors de la cérémonie, le Premier ministre Rafic Hariri a prononcé un discours dans lequel il a assuré que le retour de la statue de Riad el-Solh marque la fin d’une ère de destruction qui a dévasté le Liban. «Le retour de cette statue dépasse même cette explication, car Riad el- Solh est l’un des grands symboles de ce pays et de cet État qu’il a contribué à fonder et bâtir. Sa performance dans l’action politique est devenue partie intégrante du patrimoine national et des coutumes libanaises», a affirmé M. Hariri qui a ajouté: «Rappelons ici l’expérience, menée de pair avec les grands de la patrie, dans la contribution à l’œuvre arabe commune, ainsi que la participation, dès les premières heures, à la fondation de la Ligue arabe, ainsi qu’à la guerre de 1948 pour défendre les droits et la terre arabes. Son action s’est poursuivie durant la période de l’indépendance tout au long de laquelle le Liban a fait siennes toutes les grandes causes arabes. Il a réalisé, dans cette période grandiose de notre histoire, que cette petite patrie ne pouvait survivre et durer que par la convivialité et dans le cadre de son environnement arabe. Ce n’est que quand le Liban s’est éloigné de ces constantes qu’il a beaucoup perdu et même risqué de se perdre». En conclusion, M. Hariri devait affirmer que «le retour de la statue de Riad el-Solh tout comme celui de la splendeur du Grand-Sérail constituent autant d’indices du retour de la paix civile, de la reconstruction et de la réédification de la patrie et de l’État».