Liban-Syrie Renforcement de la coopération agricole Prochain accord sur les conditions d'importations des animaux

Entouré chacun de son équipe de travail, les ministres libanais et syrien de l’Agriculture, MM. Chawki Fakhoury et Assaad Moustapha, ont décidé de poursuivre les pourparlers en vue d’aboutir à une formule commune concernant l’importation d’animaux destinés à l’abattage. Ils se sont aussi donné un délai de deux semaines pour étudier une série de propositions concernant l’échange agricole. MM. Fakhoury et Moustapha ont présidé conjointement samedi la réunion du comité agricole libano-syrien, qui s’est tenu au siège du ministère, en présence des responsables des deux départements et du secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, M. Nasri Khoury. Ces assises s’inscrivent dans le prolongement des rencontres organisées par les deux départements en vue d’évaluer et de dresser un bilan des projets exécutés ou en voie d’exécution et d’établir un plan de travail pour l’avenir. Les deux ministres se sont ainsi félicité de la collaboration libano-syrienne dans le domaine du reboisement, des recherches agricoles et de la lutte contre les maladies animales et agricoles. Cette collaboration s’est exprimée par l’organisation de sessions de formation relatives à la greffe végétale, par l’échange de documents sur les recherches agricoles et animales et par un don syrien de 325 mille pousses d’oliviers et de 80 mille pousses d’arbres forestiers au Liban. En contrepartie, le Liban a offert à la Syrie 45 plants de sapins de Cilicie. Les deux ministres se sont en outre entendus pour organiser un congrès sur les recherches agricoles. Le congrès est prévu pour le mois prochain. On ignore toutefois s’il doit se tenir à Beyrouth ou à Damas. Dans le même temps, les sous-commissions techniques doivent établir le texte d’un accord commun concernant l’importation d’animaux destinés à l’abattage. La commission libano-syrienne de mise en quarantaine des animaux malades avait tenu deux réunions au terme desquelles elles avaient établi un projet d’accord commun sur les conditions de mise en quarantaine. Le Liban et la Syrie ne se sont toutefois pas entendus sur des conditions communes pour l’importation d’animaux destinés à l’abattage de pays où des cas de vache folle avaient été enregistrés. Un projet d’accord à ce sujet doit être établi d’ici à deux semaines.