Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

L'armée israélienne exclut un accord sur le Liban sans un feu vert de Damas

De hauts responsables militaires israéliens ont jugé quasi impossible hier un accord avec Beyrouth sur un retrait israélien du Liban-Sud sans un feu vert préalable de Damas, rapporte la radio publique israélienne, citée, par l’AFP. Ces hauts responsables non identifiés s’exprimaient lors d’une réunion du cabinet restreint sous la présidence du premier ministre Benjamin Netanyahu, a ajouté la radio. Ils ont estimé que la proposition israélienne d’un retrait en échange de garanties de sécurité libanaises n’avait «guère de chance d’aboutir» sans l’accord de la Syrie, selon la même source. Plusieurs ministres ont exprimé un avis contraire et il a été décidé de poursuivre la discussion mercredi prochain. M. Netanyahu avait relancé la semaine dernière l’idée de mettre un terme à l’occupation de la «zone de sécurité» au Liban-Sud, qui s’étend sur 850 km2. Mais il a conditionné son offre de retrait à un engagement du gouvernement libanais de garantir la sécurité de la frontière et de désormer le Hezbollah. Le gouvernement libanais refuse les conditions posées par Israël et exige un retrait conformément aux stipulations de la résolution 425 du Conseil de Sécurité . Deux soldats israéliens blessés L’armée israélienne a annoncé hier que deux soldats israéliens avaient été blessés mardi soir par des tirs d’obus de mortier et roquettes contre une position où ils étaient en faction au Liban-Sud, rapporte l’AFP de Jérusalem. «Deux soldats israéliens ont été blessés mardi dans le secteur oriental» de la zone occupée, a indiqué un porte-parole militaire. «Un soldat a été sérieusement blessé et le second, très légèrement, par des tirs d’obus de mortier et de roquettes», a-t-il poursuivi. Le porte-parole a indiqué que l’armée israélienne avait tiré en direction des combattants du Hezbollah en riposte, selon la même source. Dans un communiqué diffusé à Beyrouth, le Hezbollah a précisé que ses combattants ont attaqué mardi à 23h30 une position de l’armée israélienne à Debché, dans le secteur oriental de la zone occupée. Le Hezbollah affirme que les militaires israéliens ont «subi des pertes» et qu’«un car» (israélien) de type Merkava a été totalement détruit». Réunion du comité de surveillance Par ailleurs, le comité international du cessez-le-feu au Liban-Sud s’est réuni hier à Naqoura pour examiner cinq plaintes. Le Liban a déposé deux plaintes: la première concerne un bomardement israélien le 6 mars au cours duquel un enfant de 4 ans a été blessé par des éclats de vitres à Machghara. La seconde fait suite à plusieurs tirs de mortier le 7 mars qui ont endommagé des maisons dans le village de Hadatha, hors de la zone occupée par Israël. Israël a pour sa part saisi le comité de trois plaintes, dont l’une porte sur une femme qui a été blessée par un tir le 3 mars dans le village de Rihane (secteur central de la zone occupée). Le seconde concerne la chute de 10 obus de mortier ayant endommagé plusieurs maisons à Jezzine. La dernière plainte est relative à deux tirs antiaériens contre l’aviation israélienne les 4 et 5 mars. C’est la première fois, souligne un expert, qu’Israël dépose une plainte pour des tirs de DCA. Selon les accords du 26 avril 1996 qui avaient mis fin à deux semaines de bombardements israéliens au Liban, les belligérants se sont engagés à épargner les civils de part et d’autre de la frontière internationale et à ne pas lancer d’attaques à partir de zones peuplées. Le comité de surveillance (France, Etats-Unis, Syrie, Liban et Israël) s’était réuni pour la dernière fois du 17 au 21 février.
De hauts responsables militaires israéliens ont jugé quasi impossible hier un accord avec Beyrouth sur un retrait israélien du Liban-Sud sans un feu vert préalable de Damas, rapporte la radio publique israélienne, citée, par l’AFP. Ces hauts responsables non identifiés s’exprimaient lors d’une réunion du cabinet restreint sous la présidence du premier ministre Benjamin...