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Actualités - INTERVIEWS

Il affirme que nous avons aujourd'hui la pire des constitutions Rifaï : Taëf n'a pas réduit les prérogatives du chef de l'Etat

Le juriste Hassan Rifaï affirme que la Constitution issue des accords de Taëf n’a pas réduit les prérogatives du chef de l’État, si l’on excepte celle qui concerne la nomination du chef du gouvernement. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Magazine» paraissant aujourd’hui, M. Rifaï estime en outre que la période de 1990 à aujourd’hui est pire encore que celle des années de guerre de 1975 à 1990; car, selon lui, la Constitution actuelle est un fouillis de contradictions. Elle est, de ce fait, inapplicable. «Nous avons la pire des Constitutions et les pires hommes politiques», ajoute le juriste et ancien député. Par ailleurs, M. Rifaï considère que, «dans la prison de la Constitution de Taëf», c’est le chef du gouvernement qui est le maillon le plus faible. En effet, souligne-t-il, avant 1990, il était directement impliqué dans l’élaboration de la politique générale de l’État en tant que partenaire à part entière. Aujourd’hui, ce rôle incombe au Conseil des ministres et son président ne fait que suivre l’exécution de cette politique. Bien sûr, poursuit le juriste, cela ne s’applique pas à M. Hariri; car l’actuel chef du gouvernement ne se conforme pas à la lettre des prérogatives qui lui sont dévolues par la Constitution de Taëf. Son comportement n’est donc pas significatif des limitations qui ont touché les prérogatives constitutionnelles du président du Conseil, précise encore M. Rifaï.
Le juriste Hassan Rifaï affirme que la Constitution issue des accords de Taëf n’a pas réduit les prérogatives du chef de l’État, si l’on excepte celle qui concerne la nomination du chef du gouvernement. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Magazine» paraissant aujourd’hui, M. Rifaï estime en outre que la période de 1990 à aujourd’hui est pire encore...