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Actualités - CHRONOLOGIE

L'ambassadeur du Liban en Côte d'Ivoire dément des accusations de pédophilie

Mis en cause par la presse ivoirienne dans une grave affaire de mœurs, l’ambassadeur du Liban en Côte- d’Ivoire Mohammed Daher a affirmé que les accusations de pédophilie qui ont été portées contre lui étaient entièrement «fabriquées» et n’avaient «aucun rapport avec la réalité». Il a indiqué qu’il allait porter plainte conte les journaux qui ont publié ces accusations et qu’il était entré en contact avec les responsables ivoiriens afin qu’un terme soit mis à cette campagne. Des sources du palais Bustros, où l’on a reçu de l’ambassadeur un rapport détaillé sur l’affaire dans laquelle d’autres membres de la colonie libanaise de Côte-d’Ivoire sont également impliqués, ont exprimé leur «étonnement», estimant que «cette campagne visant les Libanais» devait avoir «des dessous politiques ou personnels». Selon ces sources, l’une des raisons de cette campagne pourrait être le récent refus d’un propriétaire libanais de salles de cinémas de diffuser un film mettant en cause la communauté libanaise. En outre, ajoute-t-on de mêmes sources, le diplomate se trouvait en vacances au Liban au moment des faits qui lui sont reprochés et qui remontent à février dernier. La presse ivoirienne avait dénoncé lundi et hier une affaire de pédophilie impliquant entre autres un ancien ministre du gouvernement ivoirien et l’ambassadeur du Liban. Enquête en cours Selon des sources policières interrogées par l’AFP, une enquête est effectivement en cours et la police a écroué plusieurs personnes à la suite d’une plainte. Selon le quotidien «Le Jour» d’Abidjan, l’ancien ministre ainsi que l’ambassadeur du Liban, qui n’auraient pas été interrogés par la police, auraient également tenté d’acheter le silence de leur victime. S’appuyant essentiellement sur la déposition d’un garçon de 14 ans, «Le Jour» accuse ces personnalités parmi lesquelles des ressortissants de la communauté libanaise d’avoir «sodomisé à plusieurs reprises» l’adolescent U.A.A. à Dabou (40 km à l’ouest d’Abidjan), après l’avoir drogué, par piqûre ou par une«poudre blanche» mélangée à sa boisson. Produisant la photocopie d’un certificat médical délivré à l’adolescent, «Le Jour» publie également une lettre ouverte au procureur de la République, signée du directeur de publication Diégou Bailly, qui se déclare conscient du risque pris en «divulguant les secrets de l’instruction». «La justice a besoin de calme et de sérénité dans sa quête de vérité. Mais souventes fois aussi, sérénité rime avec complicité, dans la mesure où nous avons l’impression (fausse peut-être) que la justice de notre pays se met régulièrement du côté des riches, des puissants et des hommes du pouvoir pour brimer les autres» poursuit Diégou Bailly.
Mis en cause par la presse ivoirienne dans une grave affaire de mœurs, l’ambassadeur du Liban en Côte- d’Ivoire Mohammed Daher a affirmé que les accusations de pédophilie qui ont été portées contre lui étaient entièrement «fabriquées» et n’avaient «aucun rapport avec la réalité». Il a indiqué qu’il allait porter plainte conte les journaux qui ont publié ces...