Nancy Karaguezian, première Miss Arménie du Liban (photo)

Voilà une innovation dans le firmament de la beauté féminine à Beyrouth... Une Arménienne, élue Miss Arménie du Liban, défendra le 17 octobre courant les couleurs du pays des Cèdres au cœur de l’ancestrale terre où s’est posée l’arche de Noé... Contradictoire ou paradoxal? Pas du tout puisque, pour la première fois, la diaspora arménienne organise l’élection d’une «Miss», dans toutes les communautés arméniennes de par le monde. Ces filles de Naïri seront à nouveau présentes, en Arménie même, pour une nouvelle sélection afin de représenter les couleurs de leur pays d’origine au concours international. Pour le Liban, l’événement s’est passé au Regency Palace Hotel à Adma où 19 jeunes filles triées sur le volet ont défilé devant un jury et une salle comble. Dîner élégant, musique douce, spectacle sur scène, avec danses et chants, pour garantir une soirée au ton neuf. «La beauté est une grâce de Dieu» aurait dit le poète Sayat Nova. Ce soir-là la beauté était sous les feux de la rampe avec une scène illuminée dans un décor très «las-vegassien» avec, en toile de fond, les cimes du Mont-Ararat. Rousses, blondes, brunes, pulpeuses, filiformes, enjouées, câlines, souriantes, sérieuses, aguichantes, réservées, espiègles, graves, les concurrentes ont entamé leur show: présentation en longue robe noire avec un large décolleté. Ensuite place aux déferlements tziganes et robes froufroutantes avec un groupe de danseurs du «Hamaskaïne». Retour sur scène des belles en mini-jupes, en jeans moulants puis en robes du soir. Très conservatrices, elles n’ont pas défilé en maillot. Qu’à cela ne tienne, après le test d’intelligence où les jeunes concurrentes ont toutes répondu en arménien, le jury a sacré Nancy Karaguezian, première Miss d’Arménie du Liban, suivie de deux dauphines Tamar Avakian et Tamar Vartanian. Et ceci dans la liesse générale, les applaudissements et les «hourrahs». A suivre le 17 octobre en terre de Saint Mesrop.