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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef du législatif s'est dit opposé à un gouvernement de technocrates La Chambre élira un nouveau président le 15 ou le 19 octobre, annonce Berry

Maintenant que les décideurs ont fait connaître leur choix concernant l’identité du futur président de la République, il ne reste qu’à mettre en branle le processus constitutionnel devant conduire le commandant en chef de l’armée, le général Émile Lahoud, au palais de Baabda. Côté parlementaire, les dates ont été fixées. L’élection présidentielle aura lieu le jeudi 15 ou le lundi 19 octobre. C’est le chef du Parlement, M. Nabih Berry, qui a précisé hier devant ses visiteurs le calendrier des étapes successives jusqu’à la réunion électorale. Ce lundi, la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice se réunira à midi pour amender le troisième paragraphe de l’article 49 de la Constitution interdisant l’élection de «magistrats et de fonctionnaires de première catégorie (…) durant l’exercice de leurs fonctions et même durant les deux années qui suivent leur démission et la cessation effective de leurs activités, ou leur mise à la retraite». En fait, cet alinéa sera abrogé. Le lendemain, mardi, la Chambre votera l’article 49 dans sa forme amendée et se retrouvera soit le jeudi 15 soit le lundi 19 octobre pour élire un nouveau chef de l’État. Si M. Berry a pris soin de fournir aux députés qu’il a reçus tous les détails relatifs à la procédure électorale, il n’a pas voulu, en revanche, évoquer la question du remplacement du général Lahoud qui restera à la tête de l’armée jusqu’au 23 novembre, à minuit. Dans la journée du 24 novembre, il y aura la cérémonie de passation des pouvoirs au palais présidentiel et le général Lahoud commencera alors à exercer pleinement ses fonctions de chef de l’État. Le président de la Chambre a toutefois noté devant ses visiteurs que les candidats au poste de commandant en chef de l’armée sont nombreux, sans vouloir préciser lequel parmi eux a le plus de chance d’être nommé. M. Berry a par ailleurs exprimé son opposition à la formation d’un gouvernement composé de technocrates, projet envisagé par le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri. Cité par ses visiteurs, il a justifié son refus d’un Cabinet composé entièrement de technocrates par la situation dans le pays, qui commande la présence au pouvoir de ministres versés dans le domaine politique. Toujours, selon les mêmes sources, M. Berry faisait particulièrement allusion à la situation au Liban-Sud et aux dangers qui guettent le Liban.
Maintenant que les décideurs ont fait connaître leur choix concernant l’identité du futur président de la République, il ne reste qu’à mettre en branle le processus constitutionnel devant conduire le commandant en chef de l’armée, le général Émile Lahoud, au palais de Baabda. Côté parlementaire, les dates ont été fixées. L’élection présidentielle aura lieu le...