Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, le député Khalil Hraoui, a indiqué qu’il n’y avait pas d’inconvénient à ce que le projet de budget pour l’année 1999 soit retardé, dans la mesure où ce projet devra être le produit d’une ligne politique globale qu’adoptera le nouveau gouvernement qui devra voir le jour à l’aube du prochain mandat présidentiel. Interrogé par la Voix du Liban, M. Hraoui a souligné que le budget «constitue un indice» de la politique qui sera suivie par le prochain gouvernement. «Il ne s’agit pas seulement de payer des salaires et de s’acquitter des intérêts sur la dette», a-t-il dit. De plus, a-t-il souligné, un tel retard se justifie aussi par le fait que les ministres actuels pourraient être tentés de présenter des demandes «excessives» pour les budgets de leurs ministères, ce qui n’est «pas conforme» à la politique d’austérité mise en place par le gouvernement depuis un an. «Il n’y a donc aucun inconvénient à ce que le projet soit retardé pour que le budget puisse être établi dans le cadre de la stratégie globale du prochain régime, mais s’il existe d’autres raisons pour ce retard, nous les rejetons», a-t-il déclaré.
Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, le député Khalil Hraoui, a indiqué qu’il n’y avait pas d’inconvénient à ce que le projet de budget pour l’année 1999 soit retardé, dans la mesure où ce projet devra être le produit d’une ligne politique globale qu’adoptera le nouveau gouvernement qui devra voir le jour à l’aube du prochain...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes