Après le coup des extincteurs, on nous fait celui des plaques. Et pas n’importe lesquelles: couleur blanc cassé, avec une bande bleue à la clé. 40 000 L.L., ce n’est pas cher payé pour un smicard affamé qui, après tout, n’a que cela à faire: exiger du patron au moins une demi-journée de congé, suer sang, eau et livres (libanaises) à Dékouané pour mériter enfin de circuler aux couleurs de Marie. Des centaines de milliers de véhicules devront passer au contrôle mécanique en l’espace d’un mois. Réalise-t-on seulement le chaos qui en naîtra? Mais ce n’est évidemment pas le problème des autorités qui, jusqu’à présent, n’ont pas justifié à leurs administrés l’urgence de cette mesure. Quand comprendra-t-on que le degré de civilisation d’un pays ne se mesure pas à ses extincteurs ou à ses plaques d’immatriculation bicolores?
Après le coup des extincteurs, on nous fait celui des plaques. Et pas n’importe lesquelles: couleur blanc cassé, avec une bande bleue à la clé. 40 000 L.L., ce n’est pas cher payé pour un smicard affamé qui, après tout, n’a que cela à faire: exiger du patron au moins une demi-journée de congé, suer sang, eau et livres (libanaises) à Dékouané pour mériter enfin de...
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