Budget : Hoss interpelle le gouvernement

M. Sélim Hoss, député de Beyrouth, a demandé à travers la présidence de la Chambre que sa question adressée au gouvernement le 2 février 1998 soit transformée en interpellation. L’ancien premier ministre a précisé que «le délai légal pour que le gouvernement fournisse une réponse a été dépassé». La question de M. Hoss se rapportait à la transparence et à l’énoncé du motif du budget. L’ancien président du Conseil a souligné qu’il «existe des dépenses prévues pour l’année 1988 qui n’ont pas été envisagées dans l’évaluation des dépenses de l’année». Et d’ajouter que «des frais supplémentaires, utilisés pour la réalisation de projets de développement et de construction, n’ont également pas été pris en considération». Le député de Beyrouth a noté que «le chiffre publié, dans l’énoncé du motif du budget, des avoirs de la Banque du Liban en devises étrangères, ne prend pas en considération le fait qu’une partie importante de ces avoirs est formée des dépôts des banques commerciales opérant au Liban».