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Actualités - CHRONOLOGIE

Un nouveau chef de l'Etat avant le 15 octobre, souhaite Berry (photo)

C’est toujours l’expectative concernant la présidentielle. Une semaine après l’entrée en vigueur du délai constitutionnel pour l’élection d’un nouveau chef de l’Etat, aucun pôle du pouvoir n’est en mesure de préciser la date et le mécanisme du scrutin. Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, a réitéré hier devant ses visiteurs les propos qu’il avait déjà tenus mercredi dernier au sujet de cette échéance. M. Berry a répété qu’il souhaite que l’élection se déroule avant le 15 octobre afin de sortir de l’immobilisme prévalant dans le pays et de permettre au Parlement de reprendre ses activités. Il a également réaffirmé que c’est le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, qui a le plus de chance d’accéder à la Première magistrature de l’Etat. Cité toujours par ses visiteurs, M. Berry a toutefois souligné que l’élection du général Lahoud est tributaire de l’amendement de l’article 49 de la Constitution (interdisant l’élection d’un fonctionnaire de première catégorie s’il n’a pas démissionné six mois avant la date du scrutin), précisant qu’il appartient au gouvernement d’adresser au Parlement un projet de loi en ce sens. De mêmes sources, on précise que le gouvernement ne prend droit une telle initiative qu’à la demande du président de la République et à la suite de concertations entre MM. Elias Hraoui et Rafic Hariri. Le chef du Législatif a exclu que la Chambre élabore elle-même une proposition de loi portant amendement de l’article 49. Aux députés qui l’interrogeaient sur le prochain sommet libano-syrien, M. Berry a affirmé en ignorer la date, tout en notant qu’il «pourrait se tenir à tout moment». Il a par ailleurs exclu la possibilité que le gouvernement présente au Parlement dans les délais, soit avant le 5 octobre, le projet de budget pour l’exercice prochain. Selon lui, l’examen de ce texte sera laissé au prochain régime, dans la mesure où il doit refléter la politique générale de la nouvelle équipe au pouvoir. M. Berry a par ailleurs conféré avec M. Michel Eddé, ministre d’Etat. Pressé de questions à sa sortie de la Chambre, M. Eddé a affirmé ne pas être candidat à la présidence de la République. Le chef de la diplomatie et le ministre de l’Education, MM. Farès Boueiz et Jean Obeid, ont été par la suite reçus par le président de la Chambre.
C’est toujours l’expectative concernant la présidentielle. Une semaine après l’entrée en vigueur du délai constitutionnel pour l’élection d’un nouveau chef de l’Etat, aucun pôle du pouvoir n’est en mesure de préciser la date et le mécanisme du scrutin. Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, a réitéré hier devant ses visiteurs les propos qu’il avait déjà...