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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Enseignement religieux Les fondamentalistes musulmans ne veulent pas d'un livre unifié

L’entrée en vigueur des nouveaux programmes scolaires a été au centre d’une réunion qui a groupé les représentants de huit associations islamiques fondamentalistes, au Centre de la réforme islamique à Tripoli. Etaient représentés: la Jamaa islamiya, l’association pour l’enseignement religieux, l’association du Coran, le bureau pédagogique islamique, l’association du salut islamique, le centre Hamzé pour la recherche et les études, le centre de l’émir cheikh Salem Chahhal et l’association de la réforme islamique. Tout en se félicitant des «efforts déployés en vue de la modernisation et du développement des programmes scolaires», les participants ont déploré «l’omission à ce niveau d’une question essentielle qui se trouve à la base de l’action pédagogique, à savoir l’enseignement religieux». Les participants ont rappelé les résolutions du 3e congrès pédagogique islamique, notamment pour ce qui a trait à «l’enseignement religieux obligatoire à raison de deux périodes par semaine dans toutes les classes et dans toutes les écoles officielles et privées, cette matière devant être une matière de base dont les résultats seraient pris en considération pour ce qui a trait à la réussite ou à l’échec d’un élève». Les associations représentées à la réunion ont en outre rejeté l’idée d’un livre d’enseignement religieux unifié pour les élèves musulmans ou chrétiens lancée il y a deux jours par le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui. «Il existe des différences au niveau des croyances entre le christianisme et l’islam, lequel constitue de plus une charte touchant à tous les aspects de la vie», ont-elles souligné. Par ailleurs, et toujours à l’occasion du début de l’année scolaire, le bureau pédagogique du Hezbollah a publié un communiqué dans lequel il s’est félicité de l’entrée en application des nouveaux programmes. Evoquant la question de l’enseignement religieux, le Hezbollah a estimé qu’«il s’agit d’une affaire qui dépasse les programmes scolaires». «L’édification d’une patrie est tributaire de l’unité de ses fils et l’unité des générations ne peut se faire qu’autour des valeurs prêchées par les religions révélées et des intérêts nationaux», a ajouté le bureau pédagogique du Hezbollah. Le Hezbollah a par ailleurs rappelé «les justes revendications» des enseignants appelant l’Etat à «se préoccuper davantage de ce corps et lui accorder l’intérêt qu’il mérite». Le bureau pédagogique du Hezbollah a en outre invité les directions des écoles à «tenir compte des problèmes socio-économiques actuels et à réduire les écolages».
L’entrée en vigueur des nouveaux programmes scolaires a été au centre d’une réunion qui a groupé les représentants de huit associations islamiques fondamentalistes, au Centre de la réforme islamique à Tripoli. Etaient représentés: la Jamaa islamiya, l’association pour l’enseignement religieux, l’association du Coran, le bureau pédagogique islamique,...